mardi 5 mars 2013

Québec fin du jour 8, ou un truc dans ce goût-là.


Nous sommes donc parties, Kathleen, Sylvie et moi, rejoindre Delphis et Roger au camp - les garçons étaient partis en avant ouvrir le chalet et allumer les feux.

Nous avons profité d'un dépanneur pour faire les dernières courses, et redonner à boire à notre fougueux coursier ; ce qui me fait plaisir, ici, c'est qu'il y a encore des cabines téléphoniques partout, et que même si tout le monde a son cellulaire, les cabines, elles "tournent" encore. Faut dire qu'au tarif des opérateurs, finalement, les cabines, c'est bien ! Alors, suivant les coins, le maillage se partage entre les compagnies : ici, c'est Telus, ailleurs, c'est Bell, mais j'ai quand même vu plus de Telus que de Bell, et pour moi, ces cabines téléphoniques devant les dépanneurs, c'est le Québec.


Les cabines Telus, c'est le Québec, mais les restaurants Dixie Lee, ça, c'est l'Amérique, et même mieux, c'est le Canada ! Avant que Mac Do' vienne importer ses hamburgers chez nous, ça symbolisait une certaine Amérique populaire, mais, plus que Mac Do, je crois que les restaurants de poulet frits sont encore plus américains. Du poulet frit, j'avais bien déjà essayé d'en faire, chez moi, pour voir un peu de quoi ça avait l'air...pis j'ai bien manqué foutre le feu à ma cuisine, avec mes âneries, pis j'ai jamais réussi à sortir quoi que ce soit de mangeable. J'en parle aux filles, et ça ne tombera pas dans l'oreille d'une sourde, puisque j'en mangerai, finalement, du poulet frit, chez Kathleen, et que ça, pour moi, ce sera vraiment " être en Amérique ". C'est gras, c'est de la "malbouffe", mais punaise, c'est vachement bon. Na.


En allant au camp-à-Delphis, (qui se trouve tout de même à une centaine de bornes de chez Elizabeth !) nous longerons de coquettes petites fermes, avec leurs bâtiments si caractéristiques. Comme tout est pimpant ici !! Nous longerons aussi  le Lac Matapédia, immense plan d'eau gelé, où il doit faire bon canoter, l'été.


Nous voici arrivées ! Enfin, presque.... il reste encore un bon kilomètre à parcourir, en raquettes, à pieds, à skis ou en motoneige, selon la saison. Les autos restent en bas, l'hiver, car ce n'est pas praticable. Ma foi, au vu du panneau d'entrée du chemin, bien criblé de plombs, j'ai eu une pensée émue pour les "ouesternes" de mon enfance : fichtre ! qu'on se le dise, le chemin est privé, étranger !
                                                        


Les filles ont essayé de prévenir les gars via leurs cellulaires, mais ils devaient être occupés, et personne ne nous répondait. Du coup, on s'est élancées dans le chemin, un kilomètre, c'est pas la mort quand même, mais on a vite compris que sans raquettes, c'était même pas la peine d'y penser. A chaque pas il fallait s'extraire de là-dedans, et on serait arrivées en nageant, au bout du compte.

Quand soudain, un fier destrier se profila à l'horizon, monté par un fougueux héros : Delphis arrivait au-devant de nous, sur sa magnifique motoneige jaune." Fichtre", me murmurais-je in petto, "va quand même pas falloir que je grimpe là-dessus" ??

Bin si.


Finalement, je me suis installée entre Delphis et Sylvie, tandis que Kathleen prenait place sur la traîne. Paraît que c'est encore là, qu'on est le plus confortable....si on excepte les vapeurs d'échappement de la moto.  Tout ce que je peux dire, moi, c'est que coincée derrière Delphis ( à qui je me suis cramponnée comme à ma dernière planche de salut), j'ai vécu le kilomètre le plus long de toute ma foutue vie.

Plus jamais ça ! Au retour, je choisirais finalement de me taper la descente en raquettes, plutôt que de remonter sur cet engin diabolique.

à gauche, Sylvie, quelq'un qu'il est impossible de ne pas apprécier. Gentille en titi, généreuse et sensée, gaie et drôle, débrouillarde, et je vous passe la liste de ses qualités, j'ai adoré la rencontrer. Je vais porter durant tout mon séjour un joli bonnet que sa maman a eu la gentillesse de me tricoter, avec moufles et écharpe en prime ! A droite, Kathleen, "ZE" Capitaine s'il en fut : et Capitaine, elle l'est dans l'âme, sur terre comme sur mer. Fiable. Solide. Pleine de bon sens. Pis elle à dû être livrée avec deux ou trois coeurs, tellement c'est une fille chouette.

Quand le soir est tombé, Delphis a allumé les lampes à pétrole, il avait préparé un excellent souper, on a remangé de l'orignal ( bin oui quoi, c'est gros, un orignal....y a de quoi faire !), en boulettes et en six-pâtes. On s'en est bien léché les babines. On avait aussi les champignons sauvages de Delphis, et du poisson fumé. J'aurais voulu rater ça pour rien au monde !!!

Roger Hood était parmi nous ce week-end là....héhé !  Le brave bon gars que c'est pas, vous avez pas idée.
Et tout en mangeant, et même après jusqu'à pas d'heure, bin, que croyez-vous que nous ayons fait, pardi ? comme dans chaque rencontres d'amis, on s'est racontés, on a refait le monde, on a bien ri, on était bien....


Et, pardon, les amis, je vous ai même joué un petit gentil mauvais tour...j'ai filmé un (tout petit) petit bout, de notre soirée. Faut dire qu'on a bien rigolé : mon pauvre APN chouchouté et adoré, a subi une avarie, juste avant que je ne vienne. C'est un compact : le cache-objectif s'ouvre et se ferme de manière automatique, lorsqu'on l'allume ou qu'on l'éteint. En Berry, nous n'avons guère qu'un ou deux jours de neige par an. le hasard a voulu qu'il gèle bien avant qu'elle ne tombe, et donc, juste avant de partir, je me suis ramassée un gadin en glissant sur une plaque de glace planquée dessous. Et mon cache-objectif a pris un pète, et ne s'ouvre plus....sans l'aide d'une allumette pour le coincer ; à part ça, l'appareil, lui, fonctionne au mieux de sa forme, toujours. Et comme tout le monde rigolait de mes batailles avec mon allumette, Sylvie nous a raconté sa "machine-à-laver-à-cure-dents", qui a tourné quasi 19 ans avec un bon vieux cure-dents pour "faire la job". Ma foi, j'espère bien réparer mon APN avant....


Ah, bon sang, y a des moments de sa vie qu'on regrette jamais d'avoir vécu....

( A suivre...)

34 commentaires:

  1. Vous écrivez ces lignes en tête de votre blog :

    "... pour parler de tout et de rien, raconter mes petites histoires, rompre un certain isolement social, râler tranquillement, aérer un peu mon narcissisme (c'est tendance) et échanger points de vue, parlotes et papotages...si vous voulez !".
    Une de vos payses, Claudine Bertrand, écrit :

    "Écrire pour se parcourir
    ainsi parle celle qui ajoute
    pas de frontière
    entre voyage
    en tête et voyage réel"

    RépondreSupprimer
  2. C'est rigolo: je ne pensais jamais lire ton avis sur le Dixie Lee! À chaque retour au pays c'est un-(plusieurs en fait)- repas obligés, pourtant je mange santé, mais ça c'est trop mon coin de pays :)))

    J'aimerais bien savoir comment tu as senti d'être si loin dans la forêt, en plein hiver, avec un accès si limité. Je sais que tu étais bien entourée et en sécurité mais, il y a sûrement eu un moment où tu as réalisé que là tu étais réellement dans les grands espaces Nord-Américains?

    Et le cipâte -moi je l'écrit comme ça-, tu as aimé?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 'Coute, la santé c'est bien joli, mais j'préfère encore prendre mon pied avec du poulet frit, à bouffer des carottes à l'eau avec du quinoa ! quitte à crever un jour, au moins que ce soit en jouissant (hum. sorry). A ton prochain Dixie Lee, pense à moi stp ! :))))

      Bin, je me suis sentie BIEN, si tu veux le savoir ! je m'y serais même trouvée seule, que ça ne m'en aurait pas plus troublée ! certes, j'aurais sans doute moins rigolé, mais j'aurais peut-être écrit de belles choses, qui sait....ça porte à la méditation, ce genre d'endroit - et c'est tout-à-fait à mon goût. Puis, au bas du chemin, à peu près à 2 km de la cabane, y a une ferme.... Ah, j'aurais adoré me suivre un itinéraire de randonnée, avec bivouac de cabanes paumées en cabanes paumées ! "ça", pour moi, c'est la vie, la vraie ! surprendre le silence de l'aube, la trace de l'animal....j'aime, tu comprends ? Même pas peur. ( Quoique....parce que devant le coyote, le loup ou l'ours, j'aurais pas fait ma fière, je pense. Mais au chalet....bah ?)

      Le cipaille ( vu qu'il a plein de noms ce plat), ah, bougrement, oui ! J'ai le goût des mangeailles solides et roboratives, moi. Après tout, je suis française, s'pas.... :))))

      Supprimer
    2. Oui tu as raison et je ne me prive pas de mets onctueux, béchamel et autres gratins mais de préférence en alternance avec d'autres trucs moins bourratifs.

      Promis pour le prochain Dixie-Lee, mais Dieu sait quand!??

      Le sixpattes -là c'est une blague, hu hu-, a beaucoup de nom autant que de manières différentes de le faire selon les régions. Ce qui me fait penser que la première fois que j'ai mangé de la tartiflette.... j'ai soupçonné un fort cousinage entre ces deux mets....

      Je me doutais bien que tu étais en plénitude avec les grands espaces :)

      Supprimer
  3. Ah ... la Malbouffe étasunienne, parfois c'est bon! Le Kentucky Fried Chicken, c'est gras c'est frit mais que c'est bon!!!
    Comme le hot-dog saucisse/choucroute de Cosney Island... à dire comme çà, tu gerbes, mais en bord de mer par vent du Nord... c'est pas pareil...
    Tiens y'a un truc à écrire, le Tour du Monde de la bouffe dégueu mais tant jouissive...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pomme, l'Amérique du Nord, ce n'est pas QUE les USA ! Et le poulet frit, t'en trouves partout...et miam ! Pour ce qui est de ta saucisse/choucroute, je te la laisse, j'abomine le chou sous toutes ses formes, pouah.

      Mais, tiens, tu devrais l'écrire, ce billet sur la bouffe....je suis sûre que t'as plein de trucs de derrière les fagots à nous sortir ! tu t'y mets ? :)

      Supprimer
    2. Ben, j'ai entamé un gros truc sur les "simples"... alors après!
      Je sais bien que l'Amérique du Nord c'est pas que les USA, mais je connais que NY et un peu Fort Lauderdale en Floride et que ce que j'ai bouffé là. Quoique la Floride je me souviens surtoutque j'avais la claviculecassée et que c'était pas trop pratique.... Mais à NY oui...Le sandwich précédent et les grosses Bretzels et les travers de porc...
      Y'a aussi les spécialités indonésiennes à Düsseldorf... tu vois en Allemagne y'a autre chose que du chou...
      Voilà, ça te fait un échantillon du truc...Et au boulot on attend la suite de tes pérégrinations...

      Supprimer
    3. La clavicule cassée, miséricorde ! Ma pauvre Pomme ! Mais, si tu ne connais "que" NY, c'est comme si quelqu'un qui n'a vu que Paris parlait de connaître la France....va falloir que tu y retournes, y a pas ! Monte un peu plus au nord, c'est pas mal chouette chez les voisins du dessus.... ;-)

      La suite, je bosse dessus, ma chère, mais c'est du boulot, trier toutes ces photos et tout ça....ça va se faire !

      Supprimer
    4. Ah,j'irais bien ches les voisins du dessus et dans d'autres états aussi, mais c'est à NY que j'ai des amis.
      Et tu as raison , mais NY comme Paris ne s'apprend pas en huit jours et je n'ai pas encore épuisé ses trésors, sans compter ceux que je veux revoir... il se peut que j'y retourne en Mai...
      Je n'ai pas épuisé les trésors de Ocreries non plus et je viendrais bien biser les biquettes...

      Supprimer
    5. Bin, t'es comme moi, alors, tu ne voyages pas pour voir des trucs, mais des gens.... :)

      Et, you're welcome, dear ! mais ça tu le sais...

      Supprimer
    6. Il est vrai que je trouve très con d'aller voir des pays qu'on voit beaucoup mieux dans son fauteuil sur Arte.
      Mais quand dans ce pays tu as quelque chose à faire, ou des amis qui te le font partager, alors là, oui ça vaut le coup de se bouger.
      En fait, je n'ai jamais fait de tourisme; je suis allée travailler ou voir des copains et dans ce cas, Vierzon ou New-York, les éléphants de Kenya ou tes biquettes, c'est tout un...
      Fais gaffe, je fais un raid dès que je peux..;oD

      Supprimer
    7. Cool, ma Pomme, et ça me fera du bien, parce qu'ici c'est carrément le gros bordel, on brasse du vent mais - comme d'hab - rien n'avance ! ET ça commence à me chauffer les nerfs, crois-moi. Le temps est à l'orage !

      Supprimer
  4. C'est vital de faire la distinction entre les différents pays de l'Amérique du Nord :)

    Je n'ai mangé qu'une fois du PFK et j'ai failli en mourir et la recette n'a absolument rien à voir d'avec celle du Dixie Lee.

    C'est vrai que certains mets qu'on aime sont intimement liés au lieu où on les a dégustés pour la première fois.

    C'est bizarre, j'adore le chou sous toutes ses formes et cuissons sauf en choucroute!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bin, heureusement que tu n'as que "failli" ! :)
      Bon, va falloir que je m'enquiers des différences de recettes entre le PFK et les autres....ça me triture, cette histoire de friture ! :)
      En tout cas, je sais que ma "première fois" au Québec restera gravée en moi à jamais. Mon dieu, j'suis tombée en amour, oui. Avec le beau monde que j'y ai rencontré, d'abord, et pis avec les lieux, aussi.
      Ça doit être ça qu'on appelle un cadeau du ciel...

      Supprimer
    2. En principe les recettes de ces deux chaînes de poulet frits.... sont supposées être secrètes.

      Moi-même: j'ai tenté une première friture de poulet le mois dernier seulement et je suis loin du compte! Pas grave: je me reprends bien avec les frites, les rondelles d'oignons etc...

      Supprimer
    3. OMG. :))) Je crois que je vaiscontinuer d'acheter des nuggets au supermarché local.....:)))))

      Supprimer
  5. Toute petite mise au point, la cuisine des États-Unis comme celles des différentes régions canadiennes (euh!hum!)ne doivent pas être confondues avec le fast-food des chaînes multinationales, rien à voir. Chaque région à son terroir où j'y ai mangé des plats rafinés qui sont à des années lumière de la malbouffe. Cuisines qui se sont métissées avec un siècle d'immigration tous azimuts. Le Québec, d'aujourd'hui pas différent de cette tendance lourde dans les grands centres au point où il doit se réapproprier et remettre en valeur ses propres cuisines régionales pour s'en distinguer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, mais tout à fait ! Tous ces Dixie Lee et consort ne sont PAS les "cuisines traditionnelles" savoureuses de lieux précis ! Il n'en est pas moins vrai que, pour un Européen, ce qui caractérise l'Amérique du Nord, tous pays confondus, sont justement ces foutues chaînes de fast-food, inconnue chez nous il y a 25 ans, visibles à tous les coins de rue. Ces trucs-là, C'EST une "façade" de l'Amérique, celle de Ken Keysey et de son "Acid test", celle du " Do it" de Jerry Rubin....pas le visage "traditionnel", mais la façade "représentative", aux yeux des Européens, de cette Amérique du business et de la standardisation - ce "maillage territorial" qui donne un semblant d'unité à des lieux si différents, sur d'aussi vastes territoires...c'est ce que nous appelons, d'une certaine façon, la "culture des autoroutes".....

      Supprimer
  6. J'adore te lire. C'est bien de voyager avec toi. ;)
    Sympa cette petite vidéo. Amusant d'entendre les voix de ceux que je ne connais que via face book.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faudra que tu les rencontre aussi, mon chéri. On ouvre une cagnotte, et un de ces 4, tu pars ! xxx

      Supprimer
  7. Salut Anne, Ayant raté l'avion, j'ai pris beaucoup de retard et je viens de lire tout ton journal, et il y a de quoi. D'abord bravo pour ce beau travail. Bien que j'aie des cousins au Canada et depuis 3 générations, ce qui fait du monde, je n'y suis jamais allé. Je connais plutôt le pas par les récits de mon frère qui a vécu et travaillé une vingtaine d'années là-bas. Ton récit est passionnant et tes photos, super. Je te souhaite de pouvoir revivre un jour une aussi belle aventure.
    Avec mon amitié.

    Roger

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, Roger, c'est vraiment un endroit plaisant où aller. J'y retournerais avec le plus grand plaisir - et ça se fera.

      Supprimer
  8. Tu nous as fait le cadeau de ton rire ? Sur la vidéo.

    Sinon, eh bien, tu n'as pas manqué ton coup, manger de l'orignal deux fois en deux jours ! Pas beaucoup peuvent s'en venter ici. Deux fois en deux jours, ça ne m'est jamais arrivé à moi.

    Donc, je retiens que toi et le ski-doo, c'est deux. Encore là, tu me devances, j'en ai jamais fait.

    RépondreSupprimer
  9. Oui, Venise, j'ai pas pu m'empêcher, c'était si drôle !!!

    Bon sang, c'est donc devenu si rare, l'orignal ???

    Tu sais, tu perds rien, franchement, pour le skidoo ; c'est pas avec ce bazar-là que j'ai le plus pris mon pied..... :))))

    RépondreSupprimer
  10. jp le délateur7 mars 2013 à 04:35

    http://www.youtube.com/watch?v=Et7DxGKeiiw

    RépondreSupprimer
  11. Tout cela est génial: les grands espaces, le grand froid, l'original et cette convivialité qu'on perçoit au travers de la lumière tamisée... ça donne bigrement envie d'y aller! hé,hé...

    RépondreSupprimer
  12. Un panneau criblé de plombs
    clairement indiqué "chemin privé":
    fais gaffe mon garçon;
    tu risques de te faire poivrer
    au 12 pompeux full-choke
    sans avertissement si tu t'y
    aventures...
    :o)

    RépondreSupprimer
  13. Goûter l'orignal est une fête
    du chasseur ici. J'appuie MMWH
    lorsqu'il parle de partage du fruit.
    Il fait la différence entre un être
    en communion et un braconnier.
    Brigitte Bardot n'a pas
    compris cela et ne le comprendra
    jamais parce qu'elle est trop conne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle est pire que ça : c'est une aigrie. Sinon, je la verrais plus près de la dinde que de tout autre animal, moi, j'dirais...

      Supprimer
  14. moi c'est les champignons sauvages qui me donnent l'eau à la bouche. Bien fait de prendre cette vidéo qu'on entendent un peu les voix des camarades, on s'y sent bien tout cas.
    Y auras des champignons à cueillir peut être bien ce week-end, nan ? hé, hé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour les champignons ma pépette, faudra se brosser : nous sommes entre trop tard et trop tôt !

      Supprimer

allez, dites-moi tout !