mardi 2 février 2010

Les bons souvenirs....


Quand je faisais de l'élevage....

Dès janvier, je commençais à me faire du souci. Les mise-bas approchaient, et la température n'était pas toujours assez clémente dans l'étable.....

Je regardais le flanc rond des biquettes en surveillent leurs moindre frémissement : il ne s'agissait pas de laisser passer l'affaire, et d'arriver après la bataille !

Il est donc arrivé que, devant des froids à faire péter la pierre, je fasse une exception pour les chevreaux précoces, et que j'invite l'une ou l'autre biquette à faire son bébé....à la cuisine, devant le feu.



Evidemment, ça a été rarissime, les chevreaux étant rarement arrivés en Janvier, car je faisais en sorte de "programmer" les naissances vers Mars, en choisissant à quelle date je laissais le mâle avec les mères ; mais il arrivait parfois des accidents de parcours....des évasions du monsieur.....



Quand le moment crucial arrivait, le plus gros du troupeau mettant bas en même temps ou quasi, j'habitais pratiquement l'étable jour et nuit, surveillant pour intervenir rapidement en cas de pépin : petit mal placé arrivant par le siège, bébé mort-né qu'il fallait sortir de la mère, la main broyée dans l'utérus par les contractions, mère novice qui faisait un petit dans un angle, puis le laissait en plan pour aller faire le second à l'autre bout de l'étable, poche des eaux pas percée nécessitant d'agir vite pour éviter que le petit ne se noie, l'écrasement du cordon au passage du petit déclenchant la première inspiration.....

Je m'en suis fait, du souci, chaque année !

Le début de la phase de travail, c'est toujours le même : la dilatation ; le corps se prépare, les os du bassin s'élargissent, et on entend leur claquement quand ils s'écartent, le travail commence, les premières contractions poussent la poche des eaux à se frayer le passage et préparer le chemin.

La poche des eaux apparaît enfin.....



et se perce, laissant apparaître deux petits pieds encore tous mous, et il s'agit de bien voir s'il s'agit de pattes de devant, position convenable, ou de patte arrières, mise-bas compliquée ! La plupart des petits se positionnent tête la première, "en plongeur", pattes de devant étendues et museau entre les pattes ; parfois, on voit poindre le petit nez avant les pattes, repliées sous le petit, qu'il faut alors aller chercher à l'intérieur à grand-peine, car sinon tout coince, et le chevreau meurt, étouffé, ne pouvant pas passer......



Enfin on voit apparaître le petit, d'abord un gros nez, puis la tête se fraie un passage, en même temps que les deux pattes avant, ça ne plaît pas toujours à la maman.....et bien que la plupart soient stoïques, c'est à peu près le seul moment où certaines crient de douleur.



Il arrive, comme ci-dessus, que la poche des eaux ne perce pas et que le petit paraisse entouré de ses membrannes ; en général elle se déchire quand le petit glisse hors de sa mère, et tant mieux, mais parfois il faut aider.



Enfin le chevreau est là, et la mère le nettoie soigneusement, en attendant l'expulsion du ou des placentas, quand il y a deux petits ; les vrais jumeaux sont rares, en dix ans je n'en ai jamais vu, j'ignore même s'il y en a. les jeunes femelles n'ont souvent qu'un petit, puis deux les années suivantes.



Il aura fallu plusieurs heures de "travail" préparatoire, la dilatation prend une bonne demi-heure, de même que la mise-bas proprement dite ; il faudra entre une demi-heure et trois quarts d'heure avant que le petit n'essaie de se lever et ne fasse ses premiers pas, pour chercher à têter. Le placenta se décroche entre une demi-heure et une heure après.

Le chevreau crie presque tout de suite, et sa mère lui répond.

J 'aimais ça. Dans le silence de la nuit, à la lueur pisseuse du néon de l'étable, aller de l'une à l'autre et voir toutes ces petites vies toutes neuves se déployer dans la bonne odeur de paille fraîche.

J'ai vraiment aimé ça.

29 commentaires:

  1. Je comprend que tu aies aimé ça! En attendant, je sais pas si pour les chiens c'est pareil... maiqs tu me donnes une petite idée de ce qui m'attend prochainement, mais au coin du feu en tout cas.
    Bon continue c'est pas marrant de ne plus te lire;
    Bises
    PP

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  2. toi qui n'a pas donné la vie (comme moi), tu as quand même donné la vie ! et la vie qui est venue près de toi est un miracle, ou tout du moins une merveille, dont on perçoit bien toute la valeur sur tes photos, et par tes mots.

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  3. Pomme : oui, c'est ce qui t'attends, à un détail près : ça se fera tout seul. Le premier sera le plus long à sortir, le autres se succèderont tous les quarts d'heure (s'il y en a plusieurs !). Et Bounty saura très bien tout faire toute seule. Lumière douce, calme et patience !
    Tu vas voir, c'est génial !

    Lucia : Une merveille, oui. Malgré la fatigue et le souci, une merveille. Sauf qu'en les regardant peiner, je n'avais pas très bonne conscience de leur avoir infligé cela, sachant que la semaine suivante, presque tous les petits partiraient à l'engraissement....mais ça, c'est une autre histoire.

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  4. Merci pour ce récit très documenté ;-) ! moi je n'ai pas encore connu ça pour les animaux (mais qui sait ? nous aurons peut-être dans quelques mois à la maison des petits chatons birmans), mais je me disais en te lisant que "dans les grandes lignes" ce n'est pas si éloigné que ça des humains... (bon enfin tant qu'on ne me force pas à bouffer le placenta !).
    Bonne soirée.

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  5. Bouffer le placenta, c'est dans leur nature, pas dans la nôtre, ou plus depuis longtemps, si tant est que ça se soit produit un jour....elles ne le font d'ailleurs pas toutes. Non, ce n'est pas si éloigné de notre façon de faire les petits ; normal, nous sommes des mammifères, les unes et les autres.....il y a donc forcément des points communs.

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  6. merci pour ce beau reportage avec photos :)

    je devrais venir te visiter plus souvent !

    Ma mère était professeur, mais à la retraite elle a acheté une ferme et a fait de l'élevage de chevaux miniatures et ensuite aussi de chèvres miniatures.

    Elle aussi en a passé des nuits debout dans la grange, elle les aimait donc ses petites chèvres, commes ses bébés.

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  7. C'est pas évident tous les jours, la vie à la ferme. Mais c'est tellement gratifiant, des moments comme ça. J'aurais aimé les vivre aussi.

    Bises.
    Thierry

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  8. Eléonore : Ta mère ne se serait jamais lançée là-dedans si elle ne les aimait pas, ses bêtes....

    Bluebird : ça t'aurais plu, j'en suis sûre.

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  9. Ah oui Anne, j'aime ça (et pour moi j'ai même aimé ça six fois) ! Les p'tits chiots (une seule expérience, Pomme tu vas voir ), les portées de chatons, quelle émotion, quelle complicité ! Les nuits passées auprès, le regard de l'animal qui met bas, sa concentration, la confiance.
    Cette vie qui arrive ce sont vraiment de bons moments, durs parfois quand ça se complique, quand un petit part, quand il faut césariser.
    C'est aussi très intéressant ces présentations différentes d'une espèce à l'autre, cette mécanique de l'accouchement où le foetus trouve le bon angle pour passer en fonction de la configuration du bassin. Nous, tu vois si on commence en serrant la main de la sage-femme et bien c'est fichu, rien ne peut sortir, c'est la tête d'abord mais surtout pas les mains ! Eventuellement on peut commencer impertinent en lui montrant ses fesses ou lui envoyer un coup d'pied !
    Bon je dirai à l'Ours qui s'agace parfois de la place des chats dans sa maison, qu'il y a des biquettes qui ont les honneurs de la cuisine ;-)
    Mon beau-père qui élevait des chevaux de trait (Bretons) passait aussi ses nuits à l'écurie. Les derniers temps, comme il n'était plus tout jeune, il avait installé un matelas, avant il dormait sur la paille !
    On ne bouffe plus le placenta, on s'en tartine la figure en pommade ou les cheveux en shampoing, et certains le demandent pour l'enterrer dans le jardin au pied d'un arbre.

    Bises Anne et merci pour ce billet passionnant!

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  10. ha ha ! je savais que ça te plairait ! 6 fois ? bin faut en avoir envie ! perso, j'ai pas la vocation....:))
    Comment ça il râle, l'Ours ? il est jaloux, voilà ce qu'il y a ! :)

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  11. Chère A, pas de nouvelles de toi depuis longtemps. Existes-tu encore, dis donc? À moins que l’ogre ne t’ait mangé, donnes de tes nouvelles.
    JG

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  12. Je comprends que tu aies aimé cela, Anne.
    J'ai déjà assisté à des mises-bas, j'ai un cousin qui a des moutons et des chèvres. Il lui est même arrivé de revenir de garder, avec un cabri sous le bras, qui était né dans le pré. J'ai vu naître aussi des veaux. Quand j'étais gamine, et que j'étais en vacances là-haut dans ma petite maison bleue, avec mes parents, je ne manquais pas une mise-bas. C'est trop extraordinaire à voir ! Je ne voulais pour rien au monde les manquer.
    Merci Anne pour ce joli récit, et ces belles photos.
    Bonne fin de soirée à toi, et douce nuit.
    Je t'embrasse bien fort.

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  13. Salut Anne,

    Ça valait la peine d'attendre ton billet, c'est tellement fort et beau la nature !

    Tu écris qu'on entendait le craquement quand les os s'élargissaient, brr, ça me donne le frisson ! C'est quand même mieux fait que la nature humaine ! Ah, si ça n'avait été de la pomme, peut-être que les femmes souffriraient moins en accouchant, comme ça semble le cas des animaux, en général !

    Mon frère a aussi élevé des chèvres. Et quand il faisait un méchoui avec un de ses chevreaux, j'avoue que je n'aurais jamais pu en manger. C'est pas comme la viande que tu achètes au mégazin !!! Il avait un prénom ce petit animal !

    Et puis j'ai déjà vu des petits veaux venir au monde. C'est très semblable. Ce sont des moments inoubliables n'est-ce pas ! (des petits minous aussi....)

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  14. Ah, tu m'avais manquée!!!

    c'est émouvant ces souvenirs de femme bergère,
    les mêmes qu'une mère, l'amour impreigne ton écriture de sage femme,
    Merci anne!

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  15. me rappelle les vaches qui accouchaient à la ferme quand j'étais gamin. souvent, y'avait un véto qui se déplaçait, je sais plus.
    les veaux qui sortaient avec le placenta par dessus.. mon grand truc, c'était quand les chattes faisaient leurs portées de petits dans les placards, ou d'autres fois dans la paille sous le hangar. même arrivé que plusieurs chattes accouchent à à peine quelques jours d'intervale. j'étais vraiment heureux dans ce moments là, avec les petits chats. je passais des heures à les regarder téter.
    le moins drôle c'est quand mon arrière grand-mère allait les noyer dans la mare. c'est elle qui s'occupait de ça. des fois, à force que je gueule et que j'insiste, on en gardait un ou deux. y'avait bien une vingtaine de chats à la ferme quand j'étais gamin. et trois ou quatre chiens selon le temps qui passait. les vaches, les cochons, les poules.. y'avait eu des dindons aussi à moment donné, des oies et des canards (pas tout en même temps.)
    y'avait même eu un cheval du temps de mon arrière grand-mère, mais je l'ai jamais connu.

    à la proxima!

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  16. Jigé : Oh, je ne t'oublie pas et suis toujours abonnée, mais assez silencieuse en fait ; c'est vrai, je devrais te laisser un petit coucou de temps en temps ! :)

    Françoise : ça en remue, hein, des souvenirs ! bonne journée à toi, bisous !

    Rainette : des moments inoubliables, oui. Perso, je n'aimais pas consommer mes bêtes, trop proches, alors on échangeait avec une collègue...

    Dom : c'est, en effet, un genre de boulot de sage-femme ; sauf que ça se passe bien mieux chez les caprins....mais ça ne m'a pas donné envie de faire des gosses, crois-moi !

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  17. Très émouvant !
    Je me suis vraiment mis à votre place tout le long du récit .
    J'ai vécu plusieurs fois l'accouchement de nos chattes , surtout une siamoise qui voulait à tout prix que nos yeux se croisent en permanence tout le long du travail , à chaque accouchement .
    Dès les deuxième jour , elle amenait le petit (elle n'en faisait qu'un chaque fois ) à notre lit et ils y passaient la nuit pendant deux ou trois mois ...et souvent le restant de la vie .

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  18. Ah, mais Jean, les siamois sont des chats très entiers, des chats que j'aime beaucoup, pourtant je n'ai encore jamais pu m'en offrir un ! dans quuinze ans, peut-être....pour l'instant mes cinq chattes suffisent !

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  19. Beau texte, anne,émouvant. j'ai eu l'occasion d'assister comme toi à la naissance de chevreaux mais je croisque ce qui m'a le plus impressionnée plus jeune c'est la naissance d'un poulain, vraiment un grand moment!
    Lucia Mel a raison, tu donnes vie aussi, et bizarrement peut-être en lisant tes mots j'aipensé à mes accouchements, ce côté qui doit se faire, naturel et le lien fort qui unit d'emblée le petit à sa mère...
    Merci à toi.
    Amitiés.
    Blue

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  20. C'est beau, c'est la vie. Mais à ta place j'aurais bien angoissé quand même, surtout avec plusieurs mises bas en même temps : en cas de pépin, j'aurais été bien en peine de les aider. Ceci dit, je suppose que ça s'apprend, comme le reste.

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  21. Merci pour ce joli témoignage :o)
    Joli, émouvant, vrai!

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  22. Blue : j'ai aidé à la donner, disons, et eu le privilège, du coup, d'être aux premières loges ; avec un petit pincement au coeur : j'allais avoir à décider qui vivrait et qui...."partirait", et c'était dur !

    Deef : contente de te lire ! tu as raison, ça s'apprend, et y a pas des pépins à chaque fois, tu sais....et puis, c'est si émouvant !

    Des fraises et de la tendresse : contente aussi de ton passage, heureuse que ça vous aie plu, à Deef et toi,le volet suivant sera moins marrant mais tout aussi vrai, et le troisième rattrapera le tout ! à suivre !

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  23. un fois, les chattes avaient fait leurs portées dans le grenier. y'avait une vieille lessiveuse dans laquelle je les avais rassemblées.. et en fouillant au fond, dans le noir, j'avais retrouvé un petit corps sans tête. le petit corps sans tête d'un petit chat bébé. la tête avait été arrachée. et j'avais retrouvée la tête, en fouillant encore. mais je ne trouvais plus ça si beau.

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  24. souvent, quand j'étais gamin, me disais que j'aurais aimé avoir une grande soeur. pour l'aimer, ou lui faire des misères.
    je trouvais de vieux habits dans les armoires, et j'habillais les chiens avec.
    des fois, je nous enfermais, moi et les chiens, dans le grenier, et je commençais à chanter, et ils couraient tous autour de moi. on était comme une famille, des indiens ou je sais pas quoi. "ralph", le mâle, grognait souvent. y'avait que des épagneuls bretons. bons pour la chasse. mon grand-père chassait encore à l'époque. c'était la fin des années 70, début 80. on n'était pas pauvres dans la famille, mais y'avait une haine des riches et des bourgeois. c'étaient des travailleurs dans la famille. des paysans. mon grand-père s'était payés plusieurs voyages. avec une espèce d'association qu'ils avaient montée. il avait ramenées des diapositives du métro de moscou, et d'autres de tunisie.
    j'avais souvent peur. ma grand-mère était folle. elle se foutait à crier après avoir nettoyée la cuisine, et appelait sa copine au téléphone pour partir chercher des champignons.
    mémé, je l'ai toujours connue maigre. elle est morte dans son lit, la bouche ouverte.
    le jour d'avant, elle était encore aller sarcler son jardin. à 89 ans.

    si tout ce que tu racontes est authentique, je crois que je t'aime bien, anne des ocreries.

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  25. tsé, anne des ocreries, souvent je me demande avec qui je pourrai encore parler quand les vieux seront morts. (me reste 2 grand-mères et un grand-père).
    c'est les seuls qui ont vécus les temps de mon enfance et sont encore assez vieux pour y vivre dedans, parce que ça a été leur vie. z'avaient connues la guerre et les privations, z'étaient chargés de choses importantes.

    j'ai choppées toutes les tares de la familles, "atavismes", z'appellent ça. l'alcool, la schizophrénie, la dépression, le diabète, l'épilepsie.
    mais tu vois, eux, le rapport qu'ils entretiennent encore avec les "gogols", ça reste humain. un peu comme nathalie baye dans la chanson des enfoirés, quand elle disait "avant, y'avait toujours une place, une soupe, un coin dans l'étable... aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes, les autres sont toujours, toujours en overdose..."

    je supporte pas les villes. je supporte pas grand chose. "world after bush and gorbatchov, a wall is down, but something is lost.. turn on the news, it looks like a movie! makes me wanna sing, louie louie!!" braillait iggy pop vers 1991.
    un jour, tu chanteras "sweet sixteen" dans ta chambre, et on t'enverras les infirmiers.

    bise

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  26. je raconte pas les "détails" de la journée. y'aurait énormément de quoi dire, en partant de "pas grand chose". et chuis loin d'être le héros, alors bon. les autres non plus d'ailleurs, bref. "zéro héro(s) à l'infini."

    c'est con mais je me reconnais en plein de trucs que tu dis, ou que tu penses, mis à part que tu serais plus grande, avec plus d'assurance ou de spontanéité..

    chépas si c'est toujours bien de dire ce qu'on pense, des fois, ça peut foutre une merde folle, avec "pas grand chose"..

    j'aime bien ce qui se dégage de tes pages. si c'est une âme authentique qui génère tout ça, te souhaite de t'exprimer encore longtemps.

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  27. http://www.abaobxl.be/catalog/images/SoeurMarieThereseDesBatignolles03_6916.jpg

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  28. c'est magnifique et j'apprécie bcp ton partage Anne !
    merci

    gros bisous

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  29. C'est vrai que c'était chouette, tu sais....c'est ce qui me manque le plus, de ce métier !!!!

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allez, dites-moi tout !