J'ai été prévenue par Blue, hier soir ; merci, Blue ! "Le coeur m'a manqué", comme on dit chez nous ; des nouvelles comme ça, ça assomme. "oh non !" qu'on se dit, et puis tout de suite, très fort, on espère que tout va aller bien, que le pire est derrière, puisque c'est lui même qui a prévenu ses proches qui ont prévenu qui.....
On se dit ça. C'est pas rien, une merdouille pareille, c'est pas passé loin, et on frémit. On a failli perdre un ami. Quand en plus c'est un ami qu'on avait prévu de rencontrer, ça fout les boules.
On se dit ça. C'est pas rien, une merdouille pareille, c'est pas passé loin, et on frémit. On a failli perdre un ami. Quand en plus c'est un ami qu'on avait prévu de rencontrer, ça fout les boules.
Alors ce matin, j'ai laissé passer une bonne partie de la matinée, histoire de laisser du temps aux soins, et au repos, puis j'ai pris une GRAAAAAANDE inspiration, puis j'ai composé le numéro que Blue a eu la gentillesse de me fournir. Ma phobie du téléphone est telle que souvent, j'ai du mal à répondre, et encore plus à décrocher pour appeler. Quand je peux écrire, je préfère. Quand c'est quelqu'un à qui je n'ai encore jamais parlé, c'est pire. Mais là....nan, un ami qui gît sur un lit d'hôpital, un ami dont on suit le blog depuis du temps, avec qui on échange, qu'on a lu, allez ma vieille, faut se forcer.
J'ai composé le numéro. Sonnerie. Voix de femme. Je m'entends demander M. Eric McComber. On me dit de patienter. Sonnerie. Voix d'homme. Un infirmier. Je m'entends demander M. Eric McComber. On me dit qu'on me le passe. Sonnerie. Puis une voix. Et pour la première fois, je parle à un blogami que je n'ai jamais encore rencontré, sinon à travers son blog et celui de ses livres que j'ai lu.
Ça fait de l'effet, les aminches. On était là à se causer, je pensais à son coeur, et je sentais le mien qui dansait la lambada là dans le mileu - quelle émotivité à la con ! on s'est parlé, je sais qu'on lui a posé quelque chose dans le coeur en passant par une veine radiale. Il nous racontera ça plus tard, lui-même, quand il aura fini de réaliser ce qui lui arrive, parce que là, il est un peu dans la quatrième dimension, encore.
J'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était bien un coup à la Emile Duncan, cette histoire-là. Tu vas chez le toubib pour une toux persistante, tu te retrouves aux urgences, direction la cardiologie, pour une opération d'urgence d'un infarctus silencieux. Du pur Emile Duncan, pas vrai ? Une grosse farce tragique, et ce sera à en crever de rire.
Plus tard ; pas maintenant. L'alarme et l'angoisse ne sont pas encore assez loin.
Voilà, on a papoté un petit peu, on a ri, c'était chouette de l'entendre. Y a plus qu'à laisser faire une robuste constitution de mec qui en a vu de toutes les couleurs, maintenant. C'est pas de la chochotte, le McComber. Il va reprendre le dessus, je suis sûre !
J'ai composé le numéro. Sonnerie. Voix de femme. Je m'entends demander M. Eric McComber. On me dit de patienter. Sonnerie. Voix d'homme. Un infirmier. Je m'entends demander M. Eric McComber. On me dit qu'on me le passe. Sonnerie. Puis une voix. Et pour la première fois, je parle à un blogami que je n'ai jamais encore rencontré, sinon à travers son blog et celui de ses livres que j'ai lu.
Ça fait de l'effet, les aminches. On était là à se causer, je pensais à son coeur, et je sentais le mien qui dansait la lambada là dans le mileu - quelle émotivité à la con ! on s'est parlé, je sais qu'on lui a posé quelque chose dans le coeur en passant par une veine radiale. Il nous racontera ça plus tard, lui-même, quand il aura fini de réaliser ce qui lui arrive, parce que là, il est un peu dans la quatrième dimension, encore.
J'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était bien un coup à la Emile Duncan, cette histoire-là. Tu vas chez le toubib pour une toux persistante, tu te retrouves aux urgences, direction la cardiologie, pour une opération d'urgence d'un infarctus silencieux. Du pur Emile Duncan, pas vrai ? Une grosse farce tragique, et ce sera à en crever de rire.
Plus tard ; pas maintenant. L'alarme et l'angoisse ne sont pas encore assez loin.
Voilà, on a papoté un petit peu, on a ri, c'était chouette de l'entendre. Y a plus qu'à laisser faire une robuste constitution de mec qui en a vu de toutes les couleurs, maintenant. C'est pas de la chochotte, le McComber. Il va reprendre le dessus, je suis sûre !
Allez, l'Emile, accroche-toè ! On reste à tes côtés. T'es un héros !
Merci beaucoup Anne de donner des nouvelles d'Eric, j'apprends en même temps ses ennuis et le fait qu'il est sauvé. Quelle émotion. Merci de lui transmettre mon affection . Je t'embrasse.J.
RépondreSupprimerDes bises, Manouche, tu peux lui faire passer un com sur son dernier billet, sur son blog, il le trouvera en rentrant.....mais je transmettrai ! :)
RépondreSupprimerMerci de faire le lien! Ca fait un choc, c'est certain, mais le coeur (le muscle, pasque l'autre!!!) ça se répare. Un de mes voisins a subi l'année dernière un triple pontage... il vient d'avoir 90 ans, il m'offre des fleurs à chacun de nos "cercles de lectures", et je l'ai croisé la semaine dernière sur le parking de Carrefour... il conduit toujours sa voiture.
RépondreSupprimerL'autre coeur, c'est moins facile et je me rends compte à quel point nous sommes tous des solitaires puisque il a fallu les blogs pour nous rencontrer entre amis qui ont a partager autre chose que le quotidien; mais la faille est là: en cas de besoin d'une présence de chair et d'os, nous sommes loin les uns des autres. Et c'est pour ça qu'il ne faut pas de flemme. Je n'étais pas certaine d'aller au salon du livre... entrée et sortie de Paris pas toujours facile, beaucoup à faire ici etc...mais là, j'ai compris, si Eric est au salon, j'irai... même si j'aime pas les salons...
Bises ma soeur Anne... j'en ai pas de soeur, alors si tu veux bien...
P
Ma bonne "vieille" Pomme, tu sais bien qu'on est des copines, nous deux.....:)))
RépondreSupprimerdis donc, et le train ? Chartres/Paris, ça doit pouvoir se faire, en train ? non ? comme ça tu conduirais pas....moi non plus, j'aime pas les salons, ni les grandes villes. Mais si d'ici le Salon Eric est assez rétabli pour s'y rendre (je doute, quand même....), faut pas laisser passer l'occase d'aller lui claquer la bise !
Oui, le muscle cardiaque se répare de mieux en mieux, quand pris à temps. On a tous des tas d'exemples encourageants sous les yeux. Et heureusement, Eric est sportif. ça va aider ! On se tient au courant, pour Mars, d'accord ?
Bien sur qu'il y a des trains. Mais à Chartres, ça sert surtout à desservir la cathédrale. Le soir, "les horaires sont des horreurs".. Ca me coince de ne pas pouvoir par exemple dîner avec des potes de crainte de rater le dernier train. Alors je prends la bagnole et les parkings sont hors de prix mais tant pis, j'aime mieux y aller moins souvent ... c'est le prix de la liberté..
RépondreSupprimerEt puis de toute façon, il faut prendre la voiture pour aller à Chartres ou à Dreux et une fois que je suis dedans...
Tiens au fait, vers le 31 (Mars) il est question d'une signature à Bourges, si tu es chez toi, je passerais bien...
Kiss
Viens donc ! normalement, j'y serais ! :)
RépondreSupprimerCe matin, lorsque je l'ai appelé à l'hopital, il demandait un café au lait, et je n'ai pas voulu le déranger. On est pas restés longtemps au téléphone, et puis on s'est ecrit deux trois textos. Depuis , je n'arrive pas a le joindre sur son portable. Te lire me fait un bien fou...
RépondreSupprimerBises,
Oui même si je dois casser ma tirelire, s'il est au salon du livre en Mars, je monterai fêter son rétablissement !
des bises
Tu sais Framb', il doit être encore fatigué, et puis à partir de 15 h ici, c'est le matin "chez eux", il a dû passer pas mal de temps avec sa famille et ses intimes. Appeler entre 11 et 13 h, c'est le mieux. Son portable est peut-être éteint, n'oublie pas qu'il est en soins intensifs, ces engins-là sont prohibés dans les hôpitaux à cause des ondes hertziennes qui peuvent perturber les machines. En outre, on lui a posé quelque chose, dont le fonctionnement peut se trouver altéré par aussi par les ondes du téléphone. Il ne devra pas mettre celui-ci dans sa poche de poitrine, à l'avenir.
RépondreSupprimerEnfin, il semblerait que le problème ait été décelé à temps, traité à temps, et il n'a plus qu'à laisser faire le temps désormais. Tu peux te rassurer.
Mars à Paris, je le lui souhaite, mais je reste dubitative, ça fera court pour un évènement aussi fatigant. bises Framb'!
oh c'est bien Anne ce que tu as fait. Il devait être surpris le Éric. Il s'en remettra c'est certain, la vie après un infarctus en est une d'attention de tous les jours. Mais comme il mène déjà une bonne vie, il pourra continuer ses activités. Souhaitons-lui le meilleur !
RépondreSupprimerOn laisse pas tomber un pote, on l'entoure.
RépondreSupprimerOui, il s'en remettra, il est robuste et mène une vie saine. Un truc comme ça, ça te flingue ou tu t'en sauve ; ça ne l'a pas flingué, donc il va s'en sauver. Et vivra comme avant, moyennant quelques précautions (gare au sel et aux graisses, quand on est cardiaque).
Nous lui souhaitons le meilleur, en effet.
Je l'ai eu au téléphone il y a moins d'une heure. Il va bien, il est fatigué, mais sera à Paris au Salon du Livre, je le sais. Il le veut, il y sera. Il entame son combat pour qu'on arrête de l'analyser sous toutes les coutures, il n'aime pas ça et il se bat, sans heurts, à sa façon inimitable, pour qu'on le laisse un peu tranquille. J'ai entendu à sa voix qu'il sera très heureux de nous retrouver nombreux pour une belle fête à Paris, bientôt. Eric est un homme debout, il le restera toujours. Il n'arrive pas à se connecter à Internet à l'hôpital, mais il sait que le coeur de notre petite blogosphère bat pour lui... Je serai à Paris, et j'espère que toi aussi, et Alma, et Blue, et tous ceux qui le pourront, pour lui dire à quel point il compte pour nous tous.
SupprimerEn même temps, le pauvre, il faut bien qu'il y passe, et que les toubibs sachent comment réagit le machin qu'ils lui ont posé (peut-être pas une valve, d'ailleurs) - il est opéré tout fraîchement ! ça va se tasser, peu à peu.....
SupprimerParis, je monte, oui. le 17, je pense. A confirmer.
@ Eric : toute ma sympathie et mon soutien !
RépondreSupprimerEt nous créerons un nouveau club à ton retour sur les blogs !! celui des "réparés" -
je sais ce que c'est depuis un beau samedi matin au jardin en 2007 (mai) - j'avais narré l'évènement quelques mois plus tard,(cf : blog - déjà 2007...) ça fait bientot 5 ans !
Toi Anne je ne te connaissais pas...j'aurais bien aimé ;o) : c'est bien ce que tu as fait et Eric s'en souviendra ! ça c'est sûr !!!
!! Bonne fin de semaine !!
Bonne fin de semaine Doume ! en tout cas, toi, depuis, tu en as vu des vertes et des pas mûres, et te voilà debout, dispos et fringant ! Il est solide Eric, tout ira bien pour lui.
SupprimerBon, j'espère que fin mars, quand il sera complètement rétabli, on aura, nous deux aussi, l'occasion de se croiser au salon du livre :)))
RépondreSupprimerMisère ! rien que de m'imaginer dans cette cohue, j'en ai déjà de la fièvre !
SupprimerMa foi ! on verra bien ? :)
Bravo pour ton courage d'avoir appelé. Je comprends tout à fait le courage que ça prend, ça m'en aurait pris autant, sinon plus.
RépondreSupprimerEt puis, le Mac, eh bien, il est fait fort, il va revenir dans la bonne dimension. C'est une excursion à la Émile Duncun, c'est tout.
Ton billet est touchant, plein d'affection et d'attention, il est chanceux cet homme d'avoir une amie telle que toi :-)... moi aussi !
Merci Venise ! (chuis toute rouge là), t'as raison, il est fait fort, le Mac, c'est pas du frelaté, c'est du pur malt ! :)
RépondreSupprimerY va se remettre, c'est sûr.
ça nous a fait bien de l'émotion, cette affaire-là.
Je n'étais pas au courant Anne.
RépondreSupprimerJe souhaite à Eric un prompt rétablissement et tant pis pour la formule consacrée!
Merci à toi de nous donner de ces nouvelles.
De rien LP ! je suis certaine que ses blogamis du Défifoto seront ravis d'apprendre qu'il va vers le mieux, et que le pire est derrière ! :)
RépondreSupprimerJe ne suis pas un fan de Mac mais je croyais que son système opératoire n'avait pas de bugs, était insensible aux virus, était stable, quoi…
RépondreSupprimerEh bien, non, de toute évidence, Mac, ça a aussi ses avatars mais faisons confiance aux spécialistes du système opératoire en question pour le remettre d’aplomb afin que, dans les plus brefs délais, il puisse de nouveau utiliser ses applications favorites…
Bon rétablissement…
C'est en bonne voie, J., la carte-mère est réparée ! :)
SupprimerTiens, je ne suis donc pas la seule à être fâchée avec le téléphone ?
RépondreSupprimerQui plus est, je les casse ou il ne fonctionne pas !
Bon, Eric ne viendrait pas au salon du livre de mer ? J'ai une entrée gratuite …
Bin, Sar@h, c'est à lui qu'il faudrait poser la question....mais il a beaucoup de retard dans ses mails, il est encore très fatigué ! et puis, à un Salon du Livre, je pense qu'il préférerait y aller pour vendre le sien, plus que comme visiteur...le bruit et la foule, c'est très éprouvant....
SupprimerOui, le téléphone, c'est pas du tout mon truc. :)