En ce moment, pour de multiples raisons, je n'ai pas le temps de rédiger ce que je voudrais. Je vous offre donc des choses que j'aime, à défaut....pour vous aider à patienter....
"Choses qui font qu'on se demande pourquoi on est triste"
Ecoute Est-ce le vent ? Ecoute Réveille toi
Est-ce un renard ? Le vent ? Est-ce un pas ? Qui hésite ?
Est-ce un oiseau de nuit clopinant sur le toit ?
Est-ce un chagrin de mes dix ans ayant rejoint ma piste ?
Ou bien l'hésitation à la marge des bois
d'une bête en suspens entre l'ombre et la fuite ?
Ecoute On a marché Il faudrait aller voir
C'est peut-être le vent qui fait battre un volet
dans une maison basse au fond de ma mémoire
que j'ai oublié de fermer avant de m'en aller
pour toujours il y a des années
et le volet n'en finit pas dans une autre nuit noire
de battre sur le mur disparu comme si le mur et lui
existaient
Ecoute Est-ce la pluie ou bien le vent dehors
qui font glisser le long du silence étonné
le chuchotis furtif d'une averse qui s'endort
puis qui reprend fait halte encore et recommence à pianoter ?
Ai-je rêvé que je pleurais ? Ai-je rêvé que j'étais mort ?
Et maintenant est-ce la pluie sur cette joue ou les larmes que j'ai rêvées ?
Etait-ce toi qui m'attendait minuit d'une autre vie ?
Je me suis égaré J'ai cherché très longtemps l'orée et le chemin
J'ai dû marcher des heures dans l'humus sous la pluie
et quand j'ai reconnu la barrière l'allée d'ormeaux le grand pin
qui donc était sur le seuil soulevant la lampe à pétrole dans la nuit ?
(et dans la cheminée brûlait un grand feu qui sentait la résine et le pin)
Ecoute C'est le vent qui se trompe d'année
qui confond les saisons les pays mon absence
le vent qui ne sait plus où il s'est égaré
C'est lui qui bat Ou bien mon coeur A quoi pense-t-il ?
Il bat si loin de moi comme à la dérobée
Est-ce que tu te souviens de la promesse d'enfance ?
On a frappé Je vais ouvrir Ce n'est que moi
Je venais visiter celui que j'ai cru être
Où est la lampe ? Qui a éteint le feu de bois ?
Je passais par ici Il y avait autrefois une allée de grand hêtres
Non C'était des ormeaux On les a abattus
Je vais repartir Ne vous occupez pas Il fait déjà froid
Ce n'est que moi Et je m'en vais Odeur d'hiver et de salpêtre
Ecoute Est-ce le vent ? Etait-ce moi ? Une heure sonne
Ce n'est que moi Ou bien le vent Ou bien personne
Claude Roy,
13 Avril 1957, dans le recueil "somme toute" (à vérifier)
Ecoute Est-ce le vent ? Ecoute Réveille toi
Est-ce un renard ? Le vent ? Est-ce un pas ? Qui hésite ?
Est-ce un oiseau de nuit clopinant sur le toit ?
Est-ce un chagrin de mes dix ans ayant rejoint ma piste ?
Ou bien l'hésitation à la marge des bois
d'une bête en suspens entre l'ombre et la fuite ?
Ecoute On a marché Il faudrait aller voir
C'est peut-être le vent qui fait battre un volet
dans une maison basse au fond de ma mémoire
que j'ai oublié de fermer avant de m'en aller
pour toujours il y a des années
et le volet n'en finit pas dans une autre nuit noire
de battre sur le mur disparu comme si le mur et lui
existaient
Ecoute Est-ce la pluie ou bien le vent dehors
qui font glisser le long du silence étonné
le chuchotis furtif d'une averse qui s'endort
puis qui reprend fait halte encore et recommence à pianoter ?
Ai-je rêvé que je pleurais ? Ai-je rêvé que j'étais mort ?
Et maintenant est-ce la pluie sur cette joue ou les larmes que j'ai rêvées ?
Etait-ce toi qui m'attendait minuit d'une autre vie ?
Je me suis égaré J'ai cherché très longtemps l'orée et le chemin
J'ai dû marcher des heures dans l'humus sous la pluie
et quand j'ai reconnu la barrière l'allée d'ormeaux le grand pin
qui donc était sur le seuil soulevant la lampe à pétrole dans la nuit ?
(et dans la cheminée brûlait un grand feu qui sentait la résine et le pin)
Ecoute C'est le vent qui se trompe d'année
qui confond les saisons les pays mon absence
le vent qui ne sait plus où il s'est égaré
C'est lui qui bat Ou bien mon coeur A quoi pense-t-il ?
Il bat si loin de moi comme à la dérobée
Est-ce que tu te souviens de la promesse d'enfance ?
On a frappé Je vais ouvrir Ce n'est que moi
Je venais visiter celui que j'ai cru être
Où est la lampe ? Qui a éteint le feu de bois ?
Je passais par ici Il y avait autrefois une allée de grand hêtres
Non C'était des ormeaux On les a abattus
Je vais repartir Ne vous occupez pas Il fait déjà froid
Ce n'est que moi Et je m'en vais Odeur d'hiver et de salpêtre
Ecoute Est-ce le vent ? Etait-ce moi ? Une heure sonne
Ce n'est que moi Ou bien le vent Ou bien personne
Claude Roy,
13 Avril 1957, dans le recueil "somme toute" (à vérifier)
"...On a frappé Je vais ouvrir Ce n'est que moi
RépondreSupprimerJe venais visiter celui que j'ai cru être...."
J'aime énormément .
Ces vers posent la question fondamentale à laquelle nous pensons si rarement : qui suis je ?
Oui, Jean, tout à fait ! Il est bon aussi de se retourner parfois, afin de mieux se re-connaître...qui étions-nous, dont nous nous sommes éloigné ? où se trouve notre "vérité" intérieure ? "Qui étions-nous" éclaire aussi sur notre devenir...
RépondreSupprimerje le redis, anne, ta voix de velours grave sied comme une mitaine de résille noir à ces
RépondreSupprimermots-aime:
c'est du beau, du très beau, du très chaud et du très grand!
MERCI anne :()
(c'est un bécot, un poil grenouille...)
Merci ma Dom ! J'en suis toute rose de confusion ! heureuse que ça te plaise....!
RépondreSupprimerMerci anne, c'est bouleversant et si sincére...
RépondreSupprimerTa voix, ces mots et oui ce questionnenemt qui nou taraude, qui suis-je?
Je t'embrasse, fort.
Amitiés.
Blue
Merci, Blue ! Claude Roy, ça a été une découverte fulgurante, il y a plus de 25 ans, et ce texte particulièrement m'a toujours transportée - et interrogée.
RépondreSupprimerNous aurons la réponse...plus tard, au passé. Avant, nous sommes à bâtir, faisons de la belle ouvrage, tant qu'à faire ! :)
je t'embrasse, Blue, fort, oui.
j'aime que tu sois dans le coin...!
♥
RépondreSupprimerSuis jamais bien loin sister!
Oui, Anne, c'est bien aussi de nous offrir ce que tu aimes... en attendant...
RépondreSupprimerEst-ce Montaigne ou Montesquieu qui a écrit qu'il n'avait jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé??
Heureux homme!
Mais il y a tant de réponses dans les textes, tant d'aides dans les moments difficiles.
Pour ma part je les cherche plutôt chez Pierre Dac ou Alphonse Allais.
Les mélancoliques, c'est quand je ne le suis pas..
PP
Blue :♥♥♥...:) j'vois que Raynette a fait écho....!!!!
RépondreSupprimerPomme : ça, c'est plein de sagesse ! déjà qu'on patauge, si en plus on s'en rajoute....! Montaigne a raison...jusqu'à un certain point ! hélas, "ça" te rattrappe vite au tournant...!
on tiendra...
Ces mots, ta voix posée dessus, quelle émotion.
RépondreSupprimerBises, Anne.
L'oiseau
Merci, l'Oiseau...Je sais que tu apprécies ce texte particulièrement, aussi.
RépondreSupprimerje t'embrasse. :)
oh ! super... tu t'y es mise alors ! fantastique de t'entendre ici ! Merci pour ce texte : je me le garde au chaud pour les longues soirées d'hiver. (moi aussi je t'ai à l'œil ou plutôt à l'oreille :-)
RépondreSupprimerquand je suis triste, mystérieusement j'ai besoin de textes tristes : ils me font du bien. je me suis arrêtée sur cette phrase : "le volet n'en finit pas dans une autre nuit noire de battre sur le mur disparu comme si le mur et lui
existaient" : cette tristesse qui nous saisie si souvent sans raison apparente c'est sans doute les maux de l'enfance que l'on rejouent sans cesse malgré nous et ce volet continue de battre alors qu'il n'y a plus de raison, alors que nous ne sommes plus cet enfant là. J'attends que les oripeaux tombent. les lambeaux de cette tristesse qui ne tient déjà plus qu'à un fil.
Alors aide-le à tomber, Carole, ce lambeau souffreteux attaché à tes pas, qu'il ne t'encombre plus...j'ai pensé la même chose que toi sur ce moment du texte, il est....ah, vraiment magique, d'une telle résonnance....!
RépondreSupprimerMerci de passer lire - et écouter ! ça me fait bien plaisir...!
Anne, superbe texte, entendre ta voix le lire était très émouvant, je te voyais en fermant les yeux. Je t'embrasse. Les volets, les murs, me parlent aussi...
RépondreSupprimerJe suis contente que cela t'ait plu, ma Kat, et qu'au passage se soient réanimés quelques souvenirs de beaux moments vécus ensembles....
RépondreSupprimerCe texte est beau, très fort, j'ai tenté de le servir au mieux de mon possible...
bisous, Kat ! ♥
Bravo !
RépondreSupprimermais comment écouter la voix ?
au fait salut à vous trois...
Bonsoir, Jorge ! pour écouter...tu as bien le petit lecteur qui s'affiche sous le texte ?
RépondreSupprimerIl suffit de cliquer sur le petit carré vert de gauche, et d'attendre que le fichier se lance - normalement, ça fonctionne ainsi....Redis-moi si tu as un souci, j'arrangerai cela !
J'aime beaucoup Claude Roy depuis aussi bien des années ..la poésie et l'intensité de ses
RépondreSupprimeret de ses textes ..ça résonne si proche de ceux que nous sommes de nos propres émois
Et j'aime ta belle voix qui trouve toujours l'émotion juste
Bisous
20 points d'interrogation, c'est assez dire que le poète cherche...
RépondreSupprimermais qui questionne t il?
le Temps et son cortège de fantômes mélancoliques maquillés de regrets,
la mort, comme ultime rendez vous avec soi même, avec les autres, avec le monde
l'amour, comme façon unique de survivre à la perte du corps, ce compagnon parfois si douloureux et lourd
d'être seul, d' être vieux, d'être en corps...
qu'il est riche et profond, anne, ton choix pour les mots de Claude Roy
Pour penser tout cela, faut etre tout seul, assis sur un gros rocher, face à la mer...
RépondreSupprimerou bien somnolant près d'un feu de cheminée en hiver, lorsque le livre glisse de tes mains, et tombe à terre, faisant sursauter le chien qui dormait bien...
bisou la sauvageonne, j'aime bien tes songes...
toc toc toc...ce n'est que moi...
RépondreSupprimerComme ce poême me parle !
"...je me suis égaré, j'ai cherché très longtemps l'orée et le chemin, j'ai du marcher des heures dans l'humus, sous la pluie..."
J'ai trouvé sur le chemin des clés ; elles n'ont pas ouvert toutes les portes...il faut continuer chercher encore, regarder autrement peut être? avancer toujours...
Ce poême te ressemble Anne... j'aime la voix qui nous raconte cette histoire ; c'est la tienne ?
amicales pensées
Lyse : merci Lyse ! Je savais que Claude Roy ne te laisserait pas indifférente !
RépondreSupprimerDom : Merci ! ce n'est même pas un choix, d'ailleurs : j'ai rencontré ce poète par ce texte, il y a plus de 25 ans, et ce fut une fulgurance, ce texte m'a suivi durant toutes ces années....
Pierrot : ça me touche, merci...oui, faut des moments comme ça...
Rénica ; oui, c'est ma voix. En effet, il y a comme un écho en ce poème, quelque chose de moi qui doit s'y retrouver, pour que l'émotion soit intacte au bout de tant d'années.....
hello ma douce et sauvage, suis juste passée de faire une bise et prendre de tes nouvelles...
RépondreSupprimerBlue
Hello, Blue ! je m'accroche de tout ce qui me reste de crocs, ce pourquoi je suis moins présente en ligne - et ça me touche, ta présence attentive, c'est une douceur... bisous !
RépondreSupprimerBonsoir Anne,
RépondreSupprimerQuelle bonne idée de nous lire ce poème de Claude Roy, que je ne connaissais pas, je l'avoue... Le fait que tu le lises, fait que nous nous en imprégnons encore davantage. C'est vraiment une riche idée.
Bonne fin de soirée, Anne, et douce nuit.
Je t'embrasse bien fort.
Merci, Françoise ! ravie que ça te plaise ! Bonne soirée aussi et grosses bises !
RépondreSupprimerEn règle générale, parce que j'écoute le vent, le chien, le cheval, la pluie, les chats, le bois qui crépite,le silence, je n'écoute pas le son des blogs ;-(....
RépondreSupprimerJe suis revenue pour lire doucement, tranquillement, et j'ai fini par écouter ce que dit ce si beau poème et dans la douceur d'un matin où deux chats ronronnent et un chien soupire sa promenade, la belle voix d'Anne s'est installée chez moi, je suis allée nous faire un p'tit noir à siroter avec des gaufrettes.
Merci pour ce moment.
Bises.
P'tit coucou du samedi Anne, bise et passe un bon week end...
RépondreSupprimerCe matin, en buvant mon café, alors que le jour commençait tout juste à se lever, je pensais à toi...dans ta campagne, entourée des bois, avec les hi han de l'ane....bisou Anne, passe une bonne journée...
RépondreSupprimerune petite pensée pour toi...bizettes
RépondreSupprimerKraxpelax, Hello, welcome.....
RépondreSupprimerLulu : Pardon d'avoir tardé à répondre Lulu, y avait tempête en la demeure....merci à toi d'avoir dérogé à tes principes pour l'occasion, j'en suis touchée. Heureuse que ça t'aie plu !
Pierrot : Merci de tes passages Pierrot, merci de tes p'tits sourire, ils ont su percer les nuages.....
Rénica : Là, je te remercie beaucoup, j'en avais bien besoin, ça fait et plaisir et du bien ! bises à toi, je te suis aussi.....
P'tete bien qu'un jour, nous prendrons le café ensemble ? va savoir...tu sais moi, quand ça me prend, je saute dans le camion, et hop je file tout droit...t'es quand meme pas au bout du monde, non ? j'espère qu'il y aura des petits biscuits salés avec le caoua, sinon, je viens pas...BizAnne, passe une bonne journée...
RépondreSupprimerEspère déjà qu'il y ait du café....c'est pas gagné de ce temps là ! bises Pierrot, soleil et ciel bleu ici, matin tout doré, légère brume qui monte de l'eau et chevreuil dans la rosée, beauté !
RépondreSupprimeron dirait que c'est toi qui sort de la brume ? non ? l'image que tu nous donnes de cette belle matinée éclaire un peu ma sombre journée. La pluie qui ne cessait de tomber chez Hélèna est arrivée jusqu'à nous. Paris sera bientôt inondé. Une petite pensée vers toi... Bises.
RépondreSupprimerElle ne tardera pas non plus ici, ça se couvre ; quant à moi je reprends souffle entre deux tempêtes, on est loin de l'accalmie souhaitée, hélas - mais je fais de mon mieux pour...chais même pas, pourquoi. Réflexe ? Habitude ? Merci de passer, Carole, je t'embrasse...
RépondreSupprimerTrès très beau poème !
RépondreSupprimerEmouvant , de belles images , j'en aime beaucoup la musique des mots .
J'aime beaucoup ce passage accompagné de ta voix il sonne fort
RépondreSupprimerC'est peut-être le vent qui fait battre un volet
dans une maison basse au fond de ma mémoire
que j'ai oublié de fermer avant de m'en aller
pour toujours il y a des années
et le volet n'en finit pas dans une autre nuit noire...
fabuleux je regrette pas le passage
merci
de battre sur le mur disparu comme si le mur et lui
existaient
Jean : Merci beaucoup, en ce moment il vibre particulièrement en moi.
RépondreSupprimerLilia : Bonsoir et bienvenue ! Merci de ton commentaire ; je trouva aussi ce texte très fort, je le connais depuis des années et il me fait toujours autant d'effet !
Bonjour Anne !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet univers que je découvre. Des textes chauds, vrais, forts. Des mots qui touchent et qui appellent à la réflexion. C'est très joli.
Merci pour ton passage chez moi et pour ton gentil commentaire ! Je reviendrai te rendre visite.
Bonne soirée
Sandrine
Bonsoir Sandrine, et bienvenue ! Promènes toi ici à ton aise, le lieu est fait pour ça...
RépondreSupprimerDeamin matin, pour te changer des chevreuils, je publie une note avec moultes photos de rennes, en Laponie, tu verras, y en a de jolis...bise ma belle, bon week end...
RépondreSupprimerJ'ai senti tout à coup des odeurs de terre...
RépondreSupprimerla terre retournée
les bois dénudés
le ciel jamais étale qui pousse ses nuages avec des airs
de cocotte endimanchée
restera t il encore quelques grains à picorer?
ET DES PROMENADES?
Effectivement le questionnement est d'importance.
RépondreSupprimerAmitiés Kinia
merci de ton gentil coucou chez moi, t'es adorable Anne...bisous, passe un bon week end...
RépondreSupprimerJe dépose ici le petit rayon de soleil qui pointe à ma fenêtre...qu'il réchauffe ta journée...bizzz
RépondreSupprimerPierrot : Merci de tes passages, Pierrot, ça me requinque ! Oui, j'ai passé un bon week end, bisous !
RépondreSupprimerLaurence : bienvenue ! Mais oui, il en restera ! C'est inépuisable, la chaleur des souvenirs....! et la générosité de la Terre...
Kinia : Bienvenue et merci de passer, j'espère que ça t'a plu...
Rénica : Il m'a fait drôlement du bien, ton p'tit rayon de soleil tu sais ! bisous....et merci !
Coucou la Anne...chez moi, temps moyen, j'attends que la neige tombe en Ariège, pour aller me farcir des chemins en raquettes, sur le plateau de Beille, mais pour l'instant c'est encore un peu timide...j'te bizouille bien, passe une bonne journée...
RépondreSupprimerHey !
RépondreSupprimeroui les aléas de la vie de "campagne"... je trouve "à propos" ce texte...bon jeudi
;-D
Pierrot : la neige cette année, j'ai bien peur qu'elle se fasse rare....!
RépondreSupprimerDoume : bon jeudi et bon week end, merci de passer !
Bonsoir Anne,
RépondreSupprimerJ'aime bien cette réflexion sur la tristesse qui nous envahit parfois, réminiscence, impression diffuse, étrange ...
Amicalement
Marcelle
Écouter, c'est bien beau écouter les libellules, voir les paons si élégants, entendre le galop des chevaux, découvrir le vent par le ballottement des arbres.Mais.
RépondreSupprimerMoi qui suis né à Montréal, il n'y avait pas de vent, que des buildings de 40-60 étages: interdit au vent de passer. Pas de paons, si ce n'est dans un zoo chauffé, des écureuils: nenni.
Ce bucolisme est enchanteur, surtout depuis que je suis déménagé à la campagne et que ma femme n'est plus dévorée par les pylônes électroniques qui étaient nos voisins et la dévoraient.
Les vingt et un quelques points d'interrogation pourraient se résumer en un seul: pourquoi ne pas tous déménager à la campagne?
Paques : Bonjour et bienvenue ! Oui, il y a des jours où on vague - c'est en effet une impression diffuse.
RépondreSupprimerKarl : parce que les industries se sont toutes développées à l'entour des villes, que les emplois ne sont pas à la campagne et que les moyens de transports restent rudimentaires !
Bonjour Anne, je passe afin de te remercier de tes gentils mots déposés chez moi, ça fait du bien...la vie peut etre belle, et aussi cruelle...je t'embrasse bien fort, passe une bonne journée...
RépondreSupprimerMerci, Pierrot, passe une bonne journée aussi ! oui, nous en voyons de toutes les couleurs, hein ? Mais si je me réfère aux nombres de coms sous tes billets ces jours-ci, tu as la chance, car ç'en est une, de compter bien des amis qui pensent à toi.....
RépondreSupprimerTu sais Anne les commentaires, c'est pas la course, les gens passent car je réponds à leurs mots, mais bon...j'aime bien les tiens...bisous...
RépondreSupprimerah, moi je te le pique, il est si beau ce poème,
RépondreSupprimerrien que pour ce vers :
"Est-ce un chagrin de mes dix ans ayant rejoint ma piste ?"
à bientôt :-)
Pierrot : ça me fait bien plaisir ! :) merci..
RépondreSupprimerRotko : bonsoir, et bienvenue, c'est gentil de me rendre visite ! bien sûr, prends-le ce poème ! je suis bien contente qu'il te "parle" aussi !
Commence à faire froid, chez moi, brouillard un max...prépare moi un chocolat, je m'installe près de la cheminée...bisou Anne, bon week end...
RépondreSupprimerBon week end Pierrot, on a le même temps, mais y a pas de feu, dans ma cheminée...! Pour le chocolat par contre, ça marche !
RépondreSupprimerBon dac, je passerai un de ces jours, avec les petits gateaux, ceux que tu aimes, j'les connais...bisou, passe un bon week end...
RépondreSupprimerHihi....si ton camion est équipé pour que tu pionces dedans par tous les temps, ça se cogite....Mon Monsieur l'Homme connaîtra un blogueur de plus, comme ça....
RépondreSupprimer