Un jour, on m'a offert des pigeons paons. Des blancs, parce que c'est ainsi que je les rêvais. Et ça m'a fait bien plaisir.
Mais je n'aime pas les cages, aussi ne les y ais-je pas laissé plus d'un mois, le temps qu'ils s'habituent aux lieux, et à moi, et qu'ils oublient leur habitation précédente.
Chaque jour de ce mois, je les ai pris et tenu quelques minutes, pour qu'ils se fassent à ma main, à un rituel, et qu'ils cessent de me craindre.
Puis j'ai ouvert la cage, et la porte, et toutes les fenêtres.
Dans le ciel pur de ce jour-là j'ai regardé voler mes oiseaux blancs.
Je crois me souvenir que je souriais.
jeudi 30 avril 2009
Mes oiseaux libres
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Et avec les chats, ça fait quoi??
RépondreSupprimerPP
Saint François d'Assise a dû passer par là, "pasque ça fé rin" - comme dit la progéniture pubére (femelle) de ma voisine, "c'est trop cool !" - les pigeons pigeonnent, et les minets, hautains, les toisent avec superbe.
RépondreSupprimerMais... ! y a un truc (finalement si, on est un peu sorciers chez nous...) : quand les minous sont petits, aux premières proies rapportées, je m'extasie et j'en fais des tonnes à chaque bestiole "à poils", et j'ignore totalement tout ce qui porte plume - sauf si je les vois chasser, auquel cas un "non, vilain !" assez ferme est de mise. Pourquoi se donner du mal pour rien ? le chat aime qu'on l'admire : peu à peu il délaisse la plume (non gratifiante) pour le poil (compliments, caresses, croquettes); lent, mais efficace ; ensuite la nature fait le reste : les petits d'une chatte ainsi élévée iront chasser où chasse maman, et voilà. Les chats de la maison ne regardent plus les pigeons dans la cour (ah, il y a aussi qu'il s'agit des bêtes "de chez nous" - qui sait si passant das quelque autre jardin...)