Oui, je sais, c'est pas très charitable. Il y a des jours où je suis une ricaneuse invétérée, que voulez-vous on n'a pas toujours de bons instincts.
Donc, l'Homme s'en est allé lundi matin à la mer avec "la bande"; il est bien arrivé, ouf ; ils se sont installés, après avoir projeté "pêche à pied" pour le mardi après-midi.
Oui mais....déjà tout seul, il a du mal à gérer son temps, en groupe ça devient l'horreur totale ! tout ce joli monde s'est éveillé à point d'heure.... le temps que ça déjeûne, que ça se lavouille, que ça papote, que ça soit prêt.... bin elle avait monté, la mer ; et comme il s'agit en ce moment de fortes marées, ça n'a pas traîné ! Qui s'est retrouvé tout penaud ? Nos Berrichons baladeurs.
Avant ça, ils venaient d'écumer tout le bourg à la recherche d'un kouign aman, sans aucun succès ! Ne pas trouver de kouign aman en Bretagne un mardi matin, c'est un peu fort de café non ?
Mais là où j'ai franchement ricané sans vergogne et très peu charitablement, c'est que pas un d'entre eux n'a eu le réflexe d'acheter le canard local (et dire qu'il y a une Bretonne dans le lot !), où ils auraient trouvé, et l'horaire des marées, et les marchés locaux ! Car je doute que la pénurie de kouign aman ait frappé toute la Bretagne en même temps ? A moins qu'on ne vienne de découvrir un secret jusqu'alors jalousement gardé : ce succulent gâteau absolument digeste ne se fabrique que du 15 juin au 15 septembre, et ils arrivent trop tôt, zut alors !
Donc, en effet, lorsqu'au téléphone (merci, Edison !), "Il" m'annonça leurs déboires touristiques, j'ai pas pu me retenir : j'ai ricané tellement sardoniquement que Méphisto lui-même serait allé se rhabiller.
Du coup, j'ai vexé l'Homme.
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