mercredi 29 août 2012

Animal rescue 2


J'ai des pigeons ; des pigeons que nous avons installés en volière, après les avoir eus en totale liberté durant plusieurs années ; l'ennui, c'est que ces volatiles, habitués à nous, avaient pris l'habitude d'élever leur progéniture sur le dessus de l'armoire de la cuisine, avec toutes les nuisances que vous pouvez imaginer ; d'où, leur installation en volière, le jour où vraiment j'ai perdu patience.

Ils s'y sont bien acclimatés, mais j'ai encore à améliorer du côté des cases, qui semblent en nombre insuffisant. Et, pour je ne sais quelle raison, aucune couvée n'arrive plus à maturité.

J'explique : les couples pondent bien, mais je retrouve souvent les oeufs à terre - pour une raison inexpliquée. Quand les oeufs ne finissent pas au sol, il arrive qu'ils soient couvés. Souvent, les parents délaissent les oeufs avant, disons, le temps moral, et.....rien. Parfois les oeufs éclosent, autre cas de figure, mais jamais plus ils ne mènent l'élevage des jeunes à terme. Un matin, j'arrive et je trouve les petits hors du nid, sur la planche d'envol, agonisants. Depuis le mois d'avril, j'ai donc vu échouer au moins quatre couvées.

Je me suis réjouie lorsque dernièrement, j'ai aperçu deux oeufs bien calés dans un angle d'une case ; j'ai surveillé discrètement la couvaison, me demandant que faire en cas d'abandon ? car retrouver ma couveuse, la régler pour des pigeons et tout le tintouin, ça aurait pris tant de temps que ça aurait échoué, les embryons ayant trop refroidis. Coup de chance : ils ont mené la couvaison à terme, et deux petits sont nés.

Mais ils n'ont pas mené l'élevage à terme, comme d'habitude. Un matin, j'ai retrouvé les deux petits hors du nid, amorphes et presques inanimés, et les parents occupés à autre chose. Cette fois, là colère m'a pris. " Ah, non, pas en perdre ENCORE ! " - et moi qui jamais ne m'étais essayée à l'élevage de jeunes oiseaux, j'ai attrapé les deux jeunes, et j'ai décidé de faire de mon mieux pour les élever.

Le poussin, c'est facile : il vient au monde en tenant déjà sur ses pattes, duveteux, yeux ouverts, capable de picorer dès le lendemain

Le pigeon, c'est autre chose ! Il naît nu (une vraie mocheté !), aveugle, ne sait pas tenir debout, et doit recevoir de ses parents une sorte de bouillie très nutritive qu'ils lui régurgitent et qu'il va chercher dans leur jabot ( beurk ; du vomi de pigeon. ) Il est quasi impossible de sauver un jeune orphelin du jour, tant il a besoin de cette sécrétion pour être protégé par les anticorps parentaux. (bin oui, ça tient lieu de colostrum...)

Par chance, les deux que j'ai récupéré avaient entre sept et dix jours, donc ça devait pouvoir coller. L'un des deux, trop mal en point, sans doute abîmé ( y a-t-il eu bagarre entre les couples ?), est mort le surlendemain... J'ai retroussé mes manches, et fait marcher mes méninges en mode "turbo".

Etape n°1 : réchauffer IMPERATIVEMENT LE PETIT. Sous sa mère, il est à 39°; Il ne saura pas réguler sa température avant plusieurs jours, il faut donc craindre autant l'hypothermie que le coup de chaleur. Je m'empresse d'attraper un grand saladier, dans le fond duquel je glisse une boîte ronde remplie d'eau presque bouillante, que je place au fond du saladier, recouverte d'un torchon plié en trois (la chaleur doit passer sans brûler) ; d'autres torchons entourent les flancs de la boîte, afin que si le petit venait à quitter le centre, il ne tombe pas entre la boîte et le saladier en se brûlant aux parois bouillantes. Puis je le dépose au milieu, sur la plate-forme ainsi créée. Et voilà mon pigeonneau au chaud pour 4 heures au moins : je devrais donc, toutes les 4 heures, renouveler l'eau chaude dans la boîte. Un petit bien réchauffé est actif, éveillé, et piaille. En hypothermie, il est froid et amorphe. En coup de chaleur, il a le bec ouvert, le coeur battant anormalement et il halète (ventilateur, humecter d'eau froide).

Etape n°2 : réhydrater le petit. Une seringue de 5 ml (sans l'aiguille, évidemment) fera l'affaire. Donner 1 ml d'eau miellée pour le réhydratée (la bonne vieille solution de glucose qu'on vous refourgue à l'hosto dans certains cas !). Eau+ miel, donc, 1 ml, puis encore 1 ml un quart d'heure plus tard. A ce stade, mon pigeonneau, réchauffé et tout requinqué, piaillait comme un hystérique en s'agitant dans tous les sens : il avait faim.

Etape n°3 : réalimenter le petit. Voui, mais donner quoi ? sous quelle forme ? quelques recherches plus tard, je savais que les premiers jours au moins, il lui fallait une sorte de "soupe" épaisse mais liquide, nutritive. Bon, réfléchissons : pigeon = granivore, donc, alimentation végétale. MAIS, il faut quand même des protéines......j'ai opté pour le mélange jaune d'oeuf dur + petits pois cuits (vive les conserves !) ; je dispose d'un presse-ail, petit objet bien utile pour presser tout ça en purée ; ça me sort une sorte de petits vermicelles que je râcle au couteau dans un ramequin, puis je dilue en rajoutant de l'eau tiède, 1 ml à la fois, jusqu'à la consistance souhaitée. j'aspire ça à la seringue, et hop ! on ouvre le bec (en pressant délicatement les commissures), et on envoie ça dans le jabot, 2 à 3 ml à chaque repas, toutes les 3 ou 4 heures. (vaut mieux 4 que 3, vaut mieux une bête un peu affamée que trop gavée). Le jabot doit former une petite boule molle. Jabot dur = indigestion = pigeonneau crevé. Il n'est pas interdit d'ajouter à cette soupe des vitamines pour oiseaux, au contraire. La bestiole est en pleine croissance, et doit sortir un plumage complet ! Vous allez mal dormir les premiers jours....car c'est même en pleine nuit, la becquée !

Trois ou quatre jours plus tard, on peut épaissir la "soupe" en "purée", et la donner en petites boulettes molles, sur le manche d'une cuiller en plastique, toutes les 4 heures, voire 5. Comme les bébés, il commence à "faire ses nuits", si vous donnez (très !) tard la dernière becquée et (bien !) tôt la première du lendemain. On peut alors passer à la pâtée déshydratée du commerce, qui a l'avantage de contenir tous les nutriments nécessaires, vitamines incluses ; c'est peu cher (moins de 5 €), il faudra bien 2 paquets pour élever le petit. En donner à chaque repas la valeur d'une cuiller à café, délayée à l'eau chaude (mais la donner tiède !) ; on peut commencer à le faire boire, en lui donnant, à la seringue au début, 1 ou 2 ml d'eau fraîche en fin de repas. Assez vite ( un jour ou deux), on pourra lui présenter de l'eau dans un ramequin, il apprendra à boire seul ! A ce stade, lui laisser alors de l'eau fraîche à disposition à volonté.

Mon rescapé avait les yeux tout juste ouverts quand je l'ai récupéré, et assez vite, j'ai délaissé la soupe en seringue pour la purée à la "cuiller" :




Ce n'est pas évident de nourrir une bestiole aussi agitée ! Un petit qui a faim ouvre le bec, piaille et bat des ailes ; repu, il se tait, se couche et s'endort. Il ne fera que dormir durant la première semaine, et a besoin de calme et de chaleur.


Après avoir été nounou-à-hérissons, me voici donc nounou-à-zoziau. :D


J'ai la fierté de ne pas m'en être trop mal tirée, et bien qu'il soit en retard de quelques jours pour faire sa plume, mon orphelin s'en tire pas mal ; vient le jour où il ne veut plus se laisser gaver, et commence à manger tout seul sa "purée" dans sa gamelle ! A ce stade, il a sorti une bonne partie de sa plume, tient bien debout, fait quelques pas. On peut, tout doucement, commencer à introduire de petites graines dans l'alimentation. Ne pas oublier l'eau, à disposition.



Le voici il y a deux jours : de mieux en mieux emplumé, il marche bien, et volera sans doute d'ici une semaine (les rémiges sont en train de sortir, pour l'instant il n'a pas encore assez de voilure pour soutenir son vol, mais il s'essaie déjà quand même !). Il sait boire seul, il a délaissé sa pâtée au profit des graines. A ce stade, comme il se déplace de plus en plus facilement, il a quitté son saladier pour arriver en cage. A 35 jours, il sera "sevré", et sera un jeune pigeon.....survivant ! - et sauvé. :D



Pour ma part, j'ai adoré le jour où il s'est essayé à manger seul et à passer aux graines, car enfin, il ne se cochonne plus partout, et je n'ai plus cette pâtée gluante plein les doigts quand je le nourris ! car oui, c'est "petit goret" pendant les premiers temps. :D

J'ai ainsi appris que je pouvais quelque chose pour un oiseau granivore orphelin, et je crois qu'à l'avenir mon cheptel aviaire ne connaîtra plus les désastres des années passées. OUF !!!


35 commentaires:

  1. Sont pas bêtes, tes pigeons, dis donc!!

    De vrais assoiffés de liberté, pas à dire...

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    1. Oui ! mais leur place n'est tout de même pas à la maison...:)

      Celui-ci rejoindra les autres quand il sera devenu une "grande personne-pigeon" !

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  2. Ah ben là, je ne te connaissais pas de talents aviaires. Tu as beaucoup de mérite pour avoir fait ça. Bravo Anne.

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    1. Merci Jacques ! moi non plus, je m'ignorais ce talent. C'est difficile à sauver, un oiseau ; je suis bien contente d'avoir pu quelque chose pour celui-ci ! :)

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  3. Dans le premier vidéo:
    "Il est con ce piaf".
    "Ils ont vraiment de petits cerveaux"...
    Je m'en tenais les côtes de rire! :0)
    (On connait cependant des humanoïdes
    qui ont de gros cerveaux avec autant de substance qu'un petit pois tout ratatiné
    pas vrai?)

    Le progrès du zoiseau est fascinant
    à regarder;le dévouement et les soins,
    fabuleux. Émouvant.
    Ya de quoi être très fière,
    chère Anne.
    Et ce style d'écriture tout près de nous,
    original,chaleureux et bourré
    de coeur battant qui te caractérise.
    Faisait trop longtemps que j'étais passé
    par ici tiens!

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    1. Merci Yvan ! tu es toujours le bienvenu ici, tu sais bien. ça a été une sacrée aventure, d'élever ce jeune, et j'espère qu'aucune mésaventure ne va survenir.

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  4. Eh ben ! C'est fou ce qu'il a changé entre la première et la dernière vidéo !
    Tu t'es mis un sacré truc sur le dos avec ça. Est-ce qu'il t'appelle "maman" ?

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    1. Non, il ne fait que piailler, il ne sait même pas roucouler encore ! :)

      Oui, c'est du boulot, mais quelle satisfaction, de le voir grandir !

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  5. Ouf comme tu dis, mais quel boulot !!!
    J'ai ainsi sauvé un petit merle quand j'étais ado, en le nourrissant à ... la boîte pour chats ... D'abord à la seringue, dilué en bouillie avec de l'eau, puis au bout d'une allumette, en boulettes. Incroyable ce qu'on s'attache quand on les a élevés comme ça !

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    1. Wow ! Bravo Mariléti ! Un merle, j'aurais pas su avec quoi le faire, c'est génial ! je retiens la pâtée pour les insectivores ! :)

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  6. C'est attendrissant et j'admire ta patience et ton ingéniosité...
    Mais ici... le pigeons et tourterelles, je serais plutôt tentée de leur filer un contraceptif!
    Ils deviennent un véritable nuisance: plus de salades, ni fraises, encore moins haricots et petits pois. On pose des filets, ils se glissent dessous; ils conchient les chaises, les tables, ma bagnole, le linge qui sèche et aucun prédateur pour réguler l'invasion... et si tu ajoutes à çà les merles, les sansonnets, les lapins et les écureuils... sans compter les mouches, les guêpes et les limaces...
    Parfois on se croirait dans un dessin de Béatrix Potter en train de virer cauchemar...;D

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    1. Béatrix Potter revisitée par Tim Burton, ça en jette ! :))

      N'empêche que je comprends ce que tu ressens, et moi aussi, devant les dégâts des "sauvages", je rêve de ragoûts en cocotte, avec des petits oignons.....:D

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  7. Ah ben non quand même! Leur jeter d es malédictions, oui! Les faire cuire, non!
    Et d'ailleurs en matière de volaille, y'a que le poulet de vraiment bon... et en plus ce que je préfère dans le poulet c'est les nouilles arrosées du jus...
    Et comme j'ai de la livèche, qui a le goût de jus de viande... les oiseaux peuvent voler tranquille...
    P

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  8. Non asile de vie... pour avoir fait cet été de longues promenades avec quelqu'un qui connaissait la nature celle ci est devenue à mes yeux plus compréhensible et cet espèce d'entraide de vivant à vivant à un parfum de tendresse qui me touche profondément pour moi me revienennt des images de prématurés dont la vie était liée aux mains qui inventaient un avenir...

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    1. C'est ça ; contrer la mort, enfin, essayer.....comme un instinct qu'on a en soi et qui déborderait vers autrui, quelle que soit son espèce....

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  9. Chaque petit geste qui en soi ne semble qu'infime mais qui engendre un tout proche su sensible...

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    1. oui, c'est ça qui est fou ; c'est rien en soi, ouvrir le bec d'un jeune oiseau, et puis c'est lui offrir la vie....

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  10. Souvenir de ce jour où il a commencé à manger tout seul... Anne etait attendrissante et si fière de l accompagner vers sa sauvegarde et son autonomie. il à l air bien plumé depuis... beau travail et quelle leçon de vie aussi envers le règne animal qui vaut. Ce matin ici nous nous sommes exstasiès sur une petite rainette verte agrippee dans le mur. une visiteuse discrète fidèle d années en années en mais qui se fait serre que d la recevoir en devient sacré . C est un rapport au monde bien autre que nous avons l occasion de vivre quelques semaines par an, un rythme différent des villes et je me demande souvent comment je parviens à m en éloigner aussi longtemps. Bises Aune

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    1. HEY ! c'est vrai que t'étais là, Moussaillonne, quand il a commencé à essayer de manger tout seul ! :))))
      Oui, il s'est bien emplumé depuis, il n'y a presque plus de places nues sur son corps, et j'attends impatiemment son premier essai de flap-flap ! :))
      Bises, je t'espère bien ressourcée après tous ces mois d'agitation !

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  11. Oh! My gosh! Sommes très fiers de toi et, c'est pourquoi, la Confrèrie des Grands R'miseux-sur-pieds-des-plus-petits-que-soi(Section ornitho) décide exceptionnellement de te remettre, avant date, le *Prix Docteur Dolittle* de cette année. Encore une fois bravo et les statues des environs n'ont qu'à bien se tenir, ensemble nous vaincrons!

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    1. Merci ! je suis très honorée de recevoir cette distinction ! :)

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  12. Je comprends ta démarche. Je crois que j'en serais capable, parce que je les aime, tout simplement.En ville, lorsqu'ils déambulent sur le trottoir, j'ai toujours un petit mot pour eux.Mon premier livre pour enfant, mettait en scène des pigeons.Son titre LES ANGES AUX PATTES ROUGES. Je m'étais inspiré de ces rencontres avec ces oiseaux.
    Cela ne m'empêche pas de te féliciter pour tout ton travail.
    Bon courage.
    Amitiés.

    Roger

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    1. Merci Roger ! je donnerai des nouvelles bientôt ; j'attends son premier envol....:)
      C'est tellement beau, par grand ciel bleu, de voir mes oiseaux blancs tourner au-dessus de la ferme.....et puis, je suis fière d'avoir pu, d'avoir su ; c'est si fragile un oisillon, c'est si ténu. Et ceux-là ne sont pas les conchieurs de monuments publics, ceux-là sont " MES " oiseaux, des bêtes qui viennent manger dans ma main...

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  13. Et comment va-t-il ce petit pigeon, maintenant ?
    J'ai adoré te lire, Anne. Quelle patience tu as ! et quelle dextérité aussi, il faut le dire, car cela n'a pas dû être évident de le nourrir ainsi !
    J'ai sauvé des petits oiseaux, parfois, des griffes de ma minette, et j'ai toujours été attendrie de les voir s'envoler, sains et saufs. :-)
    Merci pour cette jolie histoire, Anne. Gros bisous.

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    1. Oh, c'est un grand garçon à présent ! mais qui piaille encore comme un bébé, et qui ne vole pas encore très bien. ça va venir ! :)

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  14. peut etre que les adultes aillant connue la liberte ne veulent pas offriri a leurs petits la vie en voliere,pour ma part je les comprendrais,mm si je comprends tres bien aussi le pkoi du comment..mais c est si dommage d enferme des animaux..

    bonne journee ;o)

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    1. Ne faisons pas d'anthropomorphisme gnan-gnan, Nefertiti, la volière est vaste et j'en ouvre la porte de temps à autre (ils reviennent.....) - non, la réalité est bien plus prosaïque : consanguinité et matériel génétique sans doute défectueux chez mes deux couples de base, qui vieillissent...d'où le délaissement des jeunes, ils ont confondu leur hypothermie avec des signes de morbidité....logique, un cerveau d'oiseau ne possède pas de connaissances vétérinaires......

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  15. Aujourd'hui.. ma randoblog m'a réservé des surprises en m’arrêtant ici :

    Belle réussite avec ce petit pigeon... qui semble bien parti pour vivre sa vie d'oiseau heureux !
    Je n'ai pas réussi aussi bien, avec un nid de rouge queue juste au-dessus de ma fenêtre. 5 oisillons... que j'aurais aimé sauvé... mais ça n'a pas été possible car une fois tombés du nid, ceux que j'avais réussi à rattrapé ne se sont pas nourris...
    Les pauvres...

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

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  16. Oui, c'est difficile le rouge-queue, ce sont des insectivores....moustiques ou mini-boulettes de pâtée pour chat...à essayer.....

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    1. Si jamais l'an prochain un couple recolonisait le nid,, et qu'une telle chose se produise, laisse les recapés, soit dans leur nid, soit sur du foin dans un carton à bords un peu hauts, posé en hauteur (plateau d'un escabeau par ex.), dehors et proche du nid, mais à l'abri des pluies, et que tu laisseras grand ouvert du dessus....la maman, une fois le calme revenu, finira de les élever !!!

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