électron libre : masculin
- (Physique) Électron qui n'est attaché à aucun atome.
* Les métaux sont conducteurs grâce à leurs électrons libres.
- (Figuré) Personne ou organisation qui affiche son indépendance face aux conventions.
* Ce député est un électron libre, il a été plusieurs fois en conflit avec son propre parti.
* Ce député est un électron libre, il a été plusieurs fois en conflit avec son propre parti.
(merci Wiktionnaire)
J'aime cette idée de l'électron libre. Il est pas comme le chien, attaché à sa niche, il a tout l'espace à arpenter. Pourtant, il n'est jamais loin, jamais vraiment là mais jamais vraiment parti. Il a une fonction dans l'Univers, il n'est pas là pour rien.
Un électron libre est toujours en orbite des atomes qu'il côtoie. Il est délié, mais il est là.
Sauf qu'il est LIBRE.
Et c'est ça qui fait toute sa force.
Libre et non aligné, quel bel anar ton électron!
RépondreSupprimerAlors essayons de l'être, libres. Pas de raisons que nous restions attachés à nos niches, en effet.
RépondreSupprimerL'oiseau
@ Manouche : c'est un pro de la conductivité, en plus ! c'est un passeur.....
RépondreSupprimer@ Bluebird : tu remarqueras : libre il est, mais il est LA....! toujours présent ! il est dans l'échange, il empêche l'atome de se fermer sur lui-même......
moi ce qui me gonfle c'est que électron libre soit de sexe masculin!
RépondreSupprimeraussi, à l'instar de Miss Tic je dirai : "LE MASCULIN L'EMPORTE MAIS Où?"
....
jusqu'à ce que nous recréions une nouvelle langue respectueuse de TOUS, et là, filles de plumes, il y a du boulot, d'autant que les acadé Miss Sien, sont de vieux barbons barbant!
;D
Moi ce que je trouve dommage, c'est que le français soit lacunaire et ne possède pas de neutre ; après, le sexe des anges je m'en fous. Un électron, ça peut être positif ou négatif, donc y en a pour tout le monde - l'important, c'est qu'il soit PRESENT. Il ne s'inféode pas, mais il est quand même là. Un électron libre, on ne le perd pas.
RépondreSupprimerGénéralement l'électron libre ne se fait pas beaucoup d'amis, et il arrive qu'il vive à peu prés solitaire!Il n'est pas trop conventionnel comme tu l'as si bien dit, Anne.
RépondreSupprimerSouvent on entend qu'on doit respecter la liberté de chacun, alors que réellemnt l'esprit grégaire nous domine! Un bon sujet de philosophie!
J'aime cette IDEE !... :-)
RépondreSupprimerJe m'insurge... L'électron libre n'a pas de sexe.
RépondreSupprimerJe connais des femmes qui sont des électrons libres et ça ne les empêche pas d'être féminines et, parfois même, féministes... :-)
@ Bizak : ça, c'est ce qu'on croit, qu'il ne se fait pas beaucoup d'amis....mais ce n'est pas vrai dans tous les cas de figure ! simplement, un électron libre n'aime pas s'agglutiner, ni s'inféoder. Ce n'est pas une groupie. Il garde sa liberté et son autonomie. Il ne sera d'aucune coterie, aucun cercle fermé, aucun groupe qui le tienne sous tutelle. Il est là si on l'accepte, mais ce n'est pas un rampant. Il apporte son amitié, mais pas sa soumission. Il ne fait pas de lèche, et ne se laissera pas maltraiter, ni "bouffer". Il cherche l'égalité, pas la rivalité. Il ne sera ni supérieur, ni inférieur aux autres. Et s'il ne trouve pas ce qu'il cherche, il sait se contenter de lui-même, ni trop près, ni trop loin des autres.....l'électron libre est la personne de la juste distance.
RépondreSupprimer@ Rock : Je me doutais bien que ça te plairait.... c'est bien, insurge-toi, ta mise au point est tout à fait adéquate ! :)
sa liberté est relative, il obéit de toutes façons, aux lois de la physique, l'électron... :)
RépondreSupprimerComment on fait quand on est un électron libre bleu? :-)
RépondreSupprimerJe crois pour ma part, mais elle ne concerne que moi, qu'on n'est inféodé qu'à soi-même. Ce qu'on ne peut dépasser par peur ou parce qu'on a besoin de ne pas faire, on le porte en soi.
On peut aussi être inféodé à la rébellion en permanence, au non plutôt qu'au oui, on peut aussi penser qu'on est contre ou différent alors qu'on est dedans.
J'aime cette idée aussi, en soi. mais dans l'absolu, pas d'électron rouge sans noyau bleu. Dommage pour les couleurs, je les préférerais inversées.
On devrait se sentir libre en soi, et non par rapport à. Libre même de penser comme les autres parfois, libre de se sentir au milieu d'êtres humains variés sans qu'il y ait un centre de gravité.
En fait j'aime bien l'idée de la liberté mais pas celle de l'électron qui dépend d'un centre, aussi libre soit-il.
Sans doute parce que je me sens là, pas gravitante. Dépendante, oui, lucide, libre, non. Libre de m'exprimer, oui.
Je considère que j'ai de la chance d'être. A moi de la transformer!
Quant au féminin ou masculin, là je dois dire que je ne me sens pas atteinte, un oeuf est masculin et personne n'y trouve à y redire... Alors un électron! Je n'imagine même pas qu'on dise, une électron ou une oeuf, mais une trouvaille, ça j'aime bien...
RépondreSupprimer:-)
Ben dis donc!!!
RépondreSupprimerCa philosophe sec par ici!
Signé: L'Electronne
@ k.sonade : Oui, en physique - de toute façon, toute liberté n'est-elle pas relative ? je ne suis pas certaine qu'il en existe d'absolue....:)
RépondreSupprimer@ Blue : "On devrait se sentir libre en soi, et non par rapport à." - ouaip, en effet. J'ai noté bien des points intéressants, dans ce que tu dis.
@ Pomme : des fois, ou disons, ça s'y essaie...:) - bel accord de genre, très chère !
On a appelé libertins ces hommes qui ont mis l' accent sur une pensée libre de toute détermination politique, religieuse, systématique.
RépondreSupprimerDes électrons libres en effet !
Mais on est jamais libre seul ?
Peut-on penser une liberté sans justice ?
Questions vitales.
@ Versus : bin, tu m'en poses, de bonnes questions, là ! j'ai pas fini de me gratter l'arrière des oreilles en triturant ça dans mon coin....:)
RépondreSupprimerVivent les électrons libres! Sans eux le noyau va exploser!
RépondreSupprimer@ Gaétan : Tiens, mais oui au fait ? Tu fais bien de nous le dire ! :)
RépondreSupprimerElectrons electronnes gravitons comme nous pouvons !!! On a tous besoin de liens de gravité ou autres ... la gravitation c'est aussi 2 corps qui s'attirent et c'est bôôô... ;-)
RépondreSupprimerL'éléctron libre me rappelle cette citation de Fénélon: "Le plus libre de tous les hommes est celui qui peut être libre dans l'esclavage même".
RépondreSupprimerMouin ? j'voudrais bien savoir comment y conçoit ça, lui, la liberté dans l'esclavage ? perso, l'esclavage, même consenti, c'est même pas pensable. Je suppose qu'il faudrait tout le contexte autour....
RépondreSupprimerFénelon n'était pas esclave, donc que savait-il de la condition de serf ? Par contre il était sujet d'un roi et ça ne le gênait pas - et croyait en un dieu, je pense.... alors sa notion de la liberté...je reste perplexe. Ceci dit, je confonds peut-être bien des notions....mais "liberté" et "soumission", pour moi, ne vont pas ensemble.
Oh ben , Fénelon... il a fini en disgrâce... sous Louis XIV, y'avait pas guère d'hommes libres qui avaient de quoi bouffer...
RépondreSupprimerLe Libertins n'étaient pas seuls... c'était derrière Voltaire toute une école... Et puis tiens, je lance un truc : trouver le féminin des mots qui n'en ont pas...
Mais je commence pas avant mercredi ;j'ai pas de grammaire icitte... Faut que j'rentre cheu nous...
Fénélon était quand même un précurseur des siècles de lumières et pas du tout un zélé des rois ni un soumis. Il l'a payé d'ailleurs par sa disgrace.Concernant sa citation, il considérait l'homme même esclave capable de garder sa dignité et qu'on n'est inféodé qu'à soi même pour répéter Héléna (même si les conditions étaient autrement plus dures pour l'esclavage).
RépondreSupprimerTout à d'accord, Bizak.
RépondreSupprimerCelui qui est en tôle par respect pour ses idées est plus libre que le mec inféodé à un parti ou une religion, ou qui se soumet par crainte ou intérêt.
La liberté, on la porte en soi; enfermé ou non...
Fénelon, bien qu'évêque était en "libertin" dans le sens originel du mot...
Vu comme ça, là, d'accord.
RépondreSupprimerCa gravite grave ici autour du libre électron et de sa (pseudo ?) liberté.
RépondreSupprimerEt si, finalement, l'électron, lui, ne demandait pas à être libre. Supposons, par exemple, que, lui en fin de compte, ça lui plaît bien de graviter autour d’un truc. Mais loin de moi l’idée de vous casser les « noyaux » avec mes thé au riz…
Et si l’électron, lui se foutait pas mal de nos « gravitations » parce que lui sa circumnavigation lui plaît bien. Nous savons tous que sans électrons, libres ou pas, nous n’existerions pas, la Terre n’existerait pas et nous ne serions pas là à exploser à qui mieux-mieux des électrons… de clairvoyance.
Puisque nous sommes tous des « électrons libres », je nous attribue le titre de « Magellan de la circumnavigation électroniciennne »…
Et à toi, Anne, celui de commandant en chef d’Electronie Libre…
Slogan de ce nouveau mouvement pour l’indépendance totale et sans conditions de tous les électrons libres ou pas : « Développons notre électrovalence ».
A bientôt…
Wow ! En forme, Rock, ce dimanche ! :))
RépondreSupprimerOui, bonne idée, "développons notre électrovalence" ! :)
Oui, développons et puis aussi développons cette idée: Et si on était libre de pas vouloir être libre???
RépondreSupprimerOui, ça aussi, ça peut arriver....:)
RépondreSupprimerMa chère Anne,
RépondreSupprimertu as touché le Jack pot !
Je n'ose me joindre au concert, mais je propose quand même, histoire de dégonfler Alterdom que l'on dise une électronne.
Ce n'est qu' un avis et c'est aussi pour foutre ma zone un peu.
Je t'embrasse en toute amitié,
Roger
Perso je réponds "Amen" à ton billet.
RépondreSupprimerLa liberté n'est pas une doctrine
ou une définition mais un état d'âme
que le courage affiche et que la peur
dissimule.
Peu importe le métier,la profession,
la philosophie ou la psychologie.
Il m'est toujours plus facile
de dire ce qu'elle n'est pas
plutôt que ce qu'elle est.
La définir m'échappe toujours un peu.
Comme l'amour,d'ailleurs.
@ Roger : Merci ! une électronne ? eh,ma foi, pourquoi pas ! :)
RépondreSupprimer@ Yvan : tu as raison, c'est plus facile de définir par ce qu'elle n'est pas - il en va de même pour bien des notions !
un plaisir de decouvrir votre blog
RépondreSupprimer@ Lilas : bienvenue ! merci de votre passage ! :)
RépondreSupprimerexterne il peut plus facilement s'évader, moins fortement lié, il donnera un ion, mais ce n'est pas un pion qu'on déplace à sa guise, et s'il se grise de ces mouvements qui l'agite on a du mal à le situer comme les autres.
RépondreSupprimeret puis c'est lui qui lie et relie , noue des alliances pas toujours contre nature et donne dans la liaison après ce n'est pas une affaire de goût mais bien d'affinités, avoir des atomes crochus, ça commence bien comme ça !
à propos d'état, d'âme ou bien d'autre chose, ce sont les fonctions d'état qui détermine les positions, et la reposition quand un électron est extrait (pas comme une dent) c'est de fournir de l'énergie car la liberté a un prix et on ne saurait se dégager de toutes ces contingences avec autant de facilité.
Alors d'orbitales en orbitales, le grand saut quantique est là des fois c'est lumineux des fois c'est obscur, et puis il y a aussi ces fameux gaz d'électrons qui ne sont pas strictement liés dans les métaux, et ces délocalisations qui rendent la bande de conduction parfois bien remplies.
la liberté est un appel d'air, une force de rappel insuffisante, un attrait de l'ailleurs
et cela annonce des ensemencements actifs, sortir des chemins battus et arrêter de tourner autour du même pot, sortir des idées fixes pas pour la rixe même si les collisions sont probables.
Wow ! bravo et merci, Thierry, pour ce merveilleux commentaire, tout-à-fait pertinent ! "ce qui mérite d'être dit mérite d'être bien dit". :)
RépondreSupprimerA relire avec attention !!!
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