Il était à peu près 15 heures, cet après-midi, quand je m'aperçus que plus aucune biquette ne se voyait à l'horizon, et qu'il me fallait partir à leur recherche, avant qu'elles ne se rendissent coupables d'exactions jardinières chez mes voisines, activités où elles excellent.
Je me mis donc en quête de ces foutues fugueuses, en commençant par la zone la plus éloignée, et les jardins voisins. Rien. J'allai sur les bords de la rivière, rien.
La végétation est à présent bien drue, l'herbe bien haute, et il devient de plus en plus difficile de les repérer ; j'appelai, rien. Où donc pouvaient-elles bien être ?
Je pris le parti de longer la route qui passe entre mes prés, jusqu'à leur extrémité, vers les rives de la rivière. Elles aiment parfois à y brouter. Mademoiselle, la chatte tricolore, m'accompagnait.
Presque au bout des prés, à environs cinq cent mètres, j'aperçus deux dos noirs émergeant des hautes herbes, sur le bas côté. "Chic !", me dis-je, "voilà les chevrettes, les mères ne sont pas loin !". Et j'avançai en les appelant.
Puis je m'arrêtais net. A ma voix, les bêtes que j'avais pris pour des chevrettes s'étaient dégagées des herbes et venaient vers moi. Et c'étaient trois sangliers. Oh, pas bien gros, encore, de la bête de compagnie, mais tout de même...
La chatte, qui m'avait précédée, s'était arrêtée net, et je tremblai pour elle. Ils marquèrent l'arrêt en la croisant, reniflant en grognant, et elle fit le gros dos, poil hérissé, en leur crachant dessus. J'avais peur, non pour moi, mais pour elle. Ils ne l'attaquèrent pas, et continuèrent de venir à moi en trottant. Vingt mètres nous séparaient.
Je n'ai pas osé tourner les talons, et j'ai reculé, les sangliers suivant la route toujours vers moi, gardant la distance, et la chatte suivant les sangliers, dix mètres à leur suite.
J'ai parcouru à reculons les cinq cent mètres me séparant de la ferme, appelant la chatte. Pas une voiture, pas un cycliste, pas un jogger. J'étais seule, marchant à reculons sur la route, trois sangliers et une chatte venant vers moi à la queue-leu-leu. A la ferme ils ont marqué une pause, parce que la chatte les contournait pour me rejoindre. J'ai bondi vers la maison, attrapé l'APN en vitesse, et me suis hâtée avant qu'ils ne disparaissent dans le chemin d'en-face.
J'avais la lumière dans les yeux, j'ai appuyé au jugé, ne les quittant pas du regard j'ai manoeuvré l'appareil comme j'ai pu... Deux sont passés devant moi, s'engouffrant dans le chemin, mais où était le troisième ?
Dans ma cour ! Il m'avait suivie......et en sortant, je ne l'avais pas vu, dissimulé par le tombereau ; il a sérieusement affolé les biquettes qui, tranquillement, revenaient du seul endroit où, bien sûr, je n'étais pas encore allée. Elles ont le chic. Elles n'ont pas mis longtemps à rejoindre leurs pénates, un goret grognonnant sur leurs talons. J'ai appelé, et j'ai marché vers lui. Il a stoppé. J'ai enfermé les chèvres, et voulus le prendre en gros plan : à cinq mètres l'un de l'autre, nous nous dévisagions....
J'appuyai sur le déclencheur, mais.....rien. Comment ça, rien ? Bin non. "Changer les piles", me disait l'écran.... Damned !
J'ai reculé vers la porte de la maison, il est passé....il a tourné vers le chemin, groin au sol et grognonnant...il avait retrouvé la trace des deux autres et s'en allait à son destin.
Excellent ! Bravo pour les photos, les vidéos et le sang-froid ! Bravo aussi pour la façon dont tu racontes ça, c'est palpitant.
RépondreSupprimerL'oiseau
Merci l'Oiseau, j'en ai pas cru mes yeux, en fait !
RépondreSupprimerSuperbe ! Là je t'envie...
RépondreSupprimerMerci, Jorge, mais je te promets que j'ai passé quand même dix minutes assez inconfortables, à marcher à reculon ! :)
RépondreSupprimerT'en as de la chance!
RépondreSupprimerCa s'apprivoise bien tu sais, les sangliers...
kisses
P.))
En tout cas, ceux-là, ils avaient pas les jetons, tu peux me croire ! et dire que je croyais appeler mes chèvres ! ils seraient venus sans vergogne me renifler si je m'y étais prêté mais là.....trois bêtes....j'ai choisi la prudence !
RépondreSupprimerbises :)
La chatte, qui m'avait précédée, s'était arrêtée net, la végétation est à présent bien drue, l'herbe bien haute. Moi je suis un gros cochon, à engin efficace mais… Oh, pas bien gros, encore, de la bête de compagnie, mais tout de même... Elle fit le gros dos, poil hérissé… J'avais peur, non pour moi, mais pour elle. Je n'ai pas osé tourner les talons, et j'ai reculé (Comment voulais-tu…).
RépondreSupprimerJ'ai parcouru à reculon les cinq cent mètres me séparant de la chatte. Pas une voiture, pas un cycliste, pas un jogger. Un gros cochon et une chatte marchant vers moi, la queue… Euh…Euh…. la chatte me contournait pour me rejoindre. J'ai bondi vers la maison, attrapé les préservatifs en vitesse, et me suis hâtée avant qu’elle ne disparaisse dans le chemin d'en-face.
Désolé Anne ! Pas besoin de le publier celui là !!!!
:-)
@++
Sousou – Cochons la bonne case
Rhôôôô ! Sousou ! vilain drôle ! tu fais le quatrième petit goret ! hihi ! :))
RépondreSupprimerBin du coup, je publies, tiens, ça te feras les arpions ! ha haa ! non mais ! :))
Trop bon cette histoire. Tu vois, ceux qui ne vivent pas à la cambrousse n'ont pas de récits aussi palpitants à offrir à leurs visiteurs ! J'aurais pas été bien à l'aise je crois.
RépondreSupprimerCode hedediou (véridique!)
Pétée de rire pour le code, Framboise ! en fait, j'étais surtout sur le Q de voir ça ! tu parles ! tu marches, peinarde, en appelant des biques, et tu vois débouler trois gorets, abasourdie que j'étais, moi ! j'ai fait "hou là lààà !" - et enclenché la marche arrière en espérant qu'y chargent pas ! hahahahahaha !
RépondreSupprimerAh ah ah ! excellent, y compris l'interprétation du Sousou, cochonne à souhait, je n'y avais même pas pensé, et pourtant...
RépondreSupprimerAh, au fait, Anne, désolé mais on doit écrire
" à reculons", même si on recule toute seule face à trois jolis cochons !
Oui, merci, Jorge, j'avais cette incertitude orthographique qui me tracassait mais pas le temps de vérifier, vu que nous sommes débordés avec la préparation de vendredi ! je rectifie.
RépondreSupprimerOui, il a fait fort Sousou, là, hahahaha !
Je comprends ta "trouille" Anne, mais pour les connaître, tu n'avais rien à craindre, ils se savaient en terre amie...
RépondreSupprimerMerci Hubert ! à vrai dire, la prudence qui m'animait ("fais gaffe quand même", me suis-je dit), était largement contrebalancée par l'incrédulité et l'excitation (ricane pas, Sousou ! ni toi, Jorge !) de me trouver à moins de vingt mètres de "ces bêtes-là", et de pouvoir les photographier libres et "in situ" !
RépondreSupprimerMince, chez moi ! la vidéo du bas, je l'ai prise depuis ma fenêtre de cuisine, quand même ! :))
merci pour ce beau partage.
RépondreSupprimerBonne journée
Bonjour Passepartout ! Merci beaucoup, bonne journée à toi de même !
RépondreSupprimerQuelle aventure, c'est rare ! Extra les images et les vidéos ! Vu la version de Sousou, tu as bien fait de rester sur tes gardes en effet ;-)
RépondreSupprimerHAHAHAHAHA ! voui, il semblerait !!! En attendant j'en reviens toujours pas, quels souvenirs ! merci Lulu !
RépondreSupprimerC'est si formidable de pouvoir vivre de si jolies(quoique un peu stressantes) aventures à notre époque. Bravo pour les photos car il fallait avoir malgré tout un peu de sang froid.
RépondreSupprimerMerci Viviane, en fait je trouvais ça tellement inouï, j'étais si interloquée que tout en restant sur mes gardes, je ne pouvais m'empêcher de regarder !
RépondreSupprimerMais ma parole, mon pastiche (avec glaçons bien sûr), fait causer! J'avais pourtant dit de ne pas publier...
RépondreSupprimerTout le mon sait que je suis un véritable obsédé à présent... :-/
@++
Sousou - S'englué dans l'eau cédée (mais avec glaçons!)
Oui, en général j'obtempère, mais là, un truc pareil, ne sachant trop si c'était du lard...ou du cochon, justement, j'ai passé outre (dans d'autres circonstances, ou si ça avait été vraiment "trop", j'aurais pas pris le gauche).
RépondreSupprimerBah, on a tous pigé que c'était de l'humour....et pis quoi ! hein ! tu l'as écrit, assume-le ! :)) t'auras fait rigoler la galerie, au moins....il faut dire que le sujet s'y prêtait, du reste. Allons, ne rougis point, même Victor Hugo a écrit de la gaudriole !
et pis, ça t'apprendras, et pis, j'ai bien pouffé, j'allais pas en priver les copains tout de même ! allez Sousou, on se relâche, c'est rien bonhomme, c'est fini...
Ah dis donc ! quelle chance de les voir de si près et d'avoir pu les photographier et filmer ! Je comprends ta prudence, on ne sait jamais avec ces petites bêtes... ;-)
RépondreSupprimerC'est animé au moins chez toi ! Moi, l'autre jour, j'ai vu une biche passer dans le pré à côté, mais c'est de plus en plus rare maintenant, car il y a de plus en plus de maisons dans le coin. A mon avis, elle avait dû se tromper de chemin...
Bonne soirée à toi, Anne, et bon week-end. Gros bisous.
Merci Françoise, bon week-end aussi ! Moi, des biches, je n'en vois pas sur mon village, nous n'avons que du chevreuil, mais je fais 15 km et ça devient possible, c'est la lisière de Sologne....
RépondreSupprimer@ Sousou : ok, cette fois je garde pour moi, hihi !
Moi, tout ce que je dis, c'est que je ne peux pas juger, hein, n'ayant jamais été conviée (et heureusement dis donc !) à l'admiration d'icelles...:))
Un peu de bromure sur ta tartine de Nutella ?
Un vrai régal !
RépondreSupprimerJ'ai lu, relu , appelé mon épouse pour qu'elle lise à son tour .
Ici , dans notre village , les sangliers sont nombreux , causent pas mal de dégats aux récoltes .
Ils sont intensément chassés au cours de battues fréquentes , très structurées .
Quand je peux , je fais exprès de claxonner souvent et fort quand je traverse une zone de battue pour tenter de faire peur aux sangliers et qu'ils s'éloignent de cette zone .
Si vous voyez la tête des chasseurs qui sont volontaires pour ces battues ...je préfère et de beaucoup la tête des sangliers , elles sont plus humains que celles des chasseurs .
Elles n'ont peur de rien ces bêtes là !
RépondreSupprimerEt ça trottine vite sur des pattes courtes, malgré un gros corps...
Pas gracile mais efficace, quoi !
Super histoire en tous cas.
Merci Anne.
RépondreSupprimerPour ce billet d'abord
et ta nouvelle chez Blue ensuite.
C'est très beau ce que tu écris.
Yvan.
@ Jean : Merci ! J'ai énormément apprécié ce moment, ici aussi les chasseurs sévissent mais comme j'ai interdit la chasse sur mes terres et qu'il y a autour de chez moi des zones protégées les animaux s'y réfugient et ont un peu plus de chance qu'ailleurs....
RépondreSupprimer@ Dom : ouioui, ça cavale ces machins là ! vitesse de croisière je sais pas, mais ça charge à 50 km/h, alors ça me rend toujours prudente....
@ Yvan : Oh ! Merci beaucoup, je suis très touchée ! bon, à côté des "pointures" que j'y ai vu, c'est un peu léger, mais j'y ai pris plaisir...et Blue a composé un magnifique bouquet !
C'est de voir trottiner le tandem noiraud, avec dans la patte un air de liberté taquine. Hé Hé !
RépondreSupprimerC'est pour ces rencontres inopinées (j'adore ce mot que j'utilise peu) que la vie me plait, elle et son roman aux mille pages et autant de rebondissements.
(écoute, Anne, je ne savais pas vraiment que tu avais un blogue, j'étais déjà tombé ici un moment donné mais tu étais alors une étrangère pour moi)
Coucou Venise, bienvenue, bienvenue ! Oui, c'est pour ces petits bonheurs quotidiens que malgré tous mes soucis, je ne regrette aucun de mes choix de vie.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=wGOw8qswmD0
RépondreSupprimerDrôle de zoo ce Berry quand même....
RépondreSupprimeret aventure bien rigolotte pour les culs planqués passant leur temps à se délecter de la "vraie vie" des autres!
Grosses bises, anne
trop biennes les vidéos!
RépondreSupprimerà quand la chaîne cablée BerryLanta?
Hahahahaha ! Dom, pas de chaîne câblée chez nous, le Berry n'est pas "branché", c'est pour ça qu'on y vit bien ! bisous !
RépondreSupprimerSuperbes photos, quelle peur j'aurais eu !!!
RépondreSupprimerBonsoir Fanette, bienvenue ! oui, il y avait de quoi être prudent, mais en même temps quelle chance j'ai eue ! :)
RépondreSupprimerObélix serait ravi de s'en faire un!
RépondreSupprimerMiam.
Il se serait fait le trois je pense, c'étaient des jeunes !
RépondreSupprimert'aurais eu un fusil plutôt qu'un appareil photo, ça t'aurais fait des provisions pour l'hiver ! - là je crois que je vais m'en prendre une :-)
RépondreSupprimerRhôôôôô ! Carole ! :))))
RépondreSupprimerTrès beau tout ça. Bien écrit, bien filmé...j'imagine ta surprise et les quelques frisons qui ont du te parcourir le corps, du haut en bas. C'est encore mieux qu'une histoire de chasseurs (ils mentent de trop). Je te sens très proche de la nature et des animaux. Tu mérites de pareilles et belle aventures.
RépondreSupprimerRoger
Merci Roger, bienvenue ! Je ne sais pas si je les mérites, mais c'est avec joie que je les reçois....car c'est toujours un vif plaisir que de croiser, libres, des animaux qui se fichent pas mal de moi et veulent bien vivre sous mes yeux.....:)
RépondreSupprimerBonjour Anne,
RépondreSupprimerJe te voyais souvent chez Lyse (au fait, je me demande si elle nous reviendra, un jour) et plus récemment, chez Jigé, et je me suis permise de te rendre une petite visite dans ta maison virtuelle. Et je suis TOTALEMENT éblouie! Quelles merveilles on découvre ici! Je suis sous le charme et je reviendrai!
À bientôt!
Bienvenue Rosie, et merci ! J'espère aussi que nous reverrons Lyse, qui est si gentille ! Je suis Jigé mais j'y commente très peu. Tu as bien fait de passer, il y en a pour tous les goûts, c'est très variable ici !
RépondreSupprimer:0)
RépondreSupprimerJeunes et insolents!
Quelle insolence ils affichent
sur la vidéo!
Les sangliers sont
de dangereux impertinents.
Je les aime tous en conséquence.
Avec un calibre ajusté,
on s'en fait un sans les détruire,
en tout honneur je pense.
Code: blession.
Yvan, tu es Terrible ! :)
RépondreSupprimerIls sont rééllement si dangereux ?
moi, la souris des villes, j'aime bien cette histoire... le Berry, mais c'est le pays de George Sand...et je n'aime que les chasseurs d'images...alors je suis gatée...
RépondreSupprimerBonsoir, Laurence ! ouioui, la Grande Georgette...et aussi le pays du Grand Meaulnes ! à lire d'urgence si pas déjà fait, Alain Fournier....Je ne chasse qu'avec un APN, promis ! :)
RépondreSupprimerCoucou!
RépondreSupprimerJ'ai trouvé la porte ouverte et je suis entrée!
Après tout si les sangliers se gênent pas, pourquoi je me gênerais;-)
En tout cas, ils sont bien mignons et je me demande comment j'aurais réagi si je m'étais trouvée face à face avec ces bêtes là! Pas sûr que je n'aurais pas pris mes jambes à mon cou!
***
Merci pour le partage et bon dimanche*******
Bonsoir, Cildemer, bon dimanche aussi ! prendre ses jambes à son coup n'est JAMAIS la bonne solutiion, ça déclenche la charge par réflexe...
RépondreSupprimerLa solution : on dégage de devant, bien sur le côté, sans brusquerie, et on laisse la voie libre, surtout ! Théoriquement, ça doit suffire....théoriquement. ça suffit très souvent.
oh, comme ils sont beaux ! on en mangerait... car le cochon sauvage c'est bien meilleur que le chat (à ce qu'il paraît). Merci à ce simple appareil... qui te fait faire des merveilles.
RépondreSupprimerGourmande, Lucia ! :)))
RépondreSupprimerIls sont pas gentils ces ptits gorets, à trottiner dans la campagne ?
Alors, résumons nous :
RépondreSupprimerUne jeune femme, bien propre sur elle, qui recule prudemment...
Trois gorets émoustillés qui la suivent ...
Une chatte tricolore fermant la marche ...
Le regretté Jacques Prévert dirait :
" et un raton-laveur " !
( et moi j'ajoute : " Sousou sort de ce corps de goret, voyons ! " )
MOUAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!
RépondreSupprimerHum, bien propre, bien propre, à traîner dans la cambrousse....
Mais t'as raison, ça devait valoir le coup d'oeil, comme procession !
Pétée de rire Solveig, merci d'être passée !
Un gros bisou en passant, Anne :-)
RépondreSupprimerBelle semaine à toi !
Belle journée Françoise, grosses bises.
RépondreSupprimerUn clin d'oeil en passant, Anne, de l'autre côté du grand océan qui nous sépare!
RépondreSupprimerBon restant de semaine!
Bonjour !
RépondreSupprimerQuel super blog, plein d'animaux, qui me fait penser a Marcel Ayme que je suis en train de faire lire (un peu !) a mes eleves !
Rosie : un ptit bonjour aussi, en espérant que tu as meilleur temps que nous !!!
RépondreSupprimerFlo : bienvenue Flo, y a pas que des animaux ici, il y a aussi ce que j'écris......
Ah ben quelle histoire... Chez toi Anne c'est connaissance du monde, Daktari (louche le sanglier), l'arche de Noë (nettement plus sympa que celle de la défense) et l'aventure au coin du bois réunis. En Aveyron j'ai mangé du sanglier en daube c'était super bon d'accord ensuite j'ai voulu chanter un gwerz Breton histoire de dire merci mais comme les chasseurs étaient pas trop mélomanes je me suis retrouvé vite fait attaché dans l'arbre..;
RépondreSupprimerheu! là ptêt que je confonds avec un bouquin à images va savoir?
En tout cas je t'ai trouvé bien courageuse face à tes invités surprises ,imagine, une mère avec ses petits...aie là je sens qu'en disant ça je vais me mettre du monde à dos!...
Sinon le coup de l'appareil photo qui marche pas quand on le voudrait, ben ça m'arrive très souvent, mais je trouve que c'est beaucoup plus drôle chez les autres!
;-)
Voui, je veux bien te croire, j'ai ragé parce que je l'avais de tellement près ! ça aurait été splendide !
RépondreSupprimerHeureusement, ils étaient plutôt curieux qu'agacés, et m'ont rendu une petite visite amicale....et surprenante en plein milieu de l'après-midi ! En général ce n'est pas leur heure.....
J'aime bien ces moments là....:))
bon d'accord mais faudrait ptêt que tu dises aussi pourquoi t'es triste là!
RépondreSupprimerheu!
c'est mon ptit doigt qui me l'a dit!
;-)
Chuis pas triste, chuis débordée - le principal motif éventuel de tristesse, c'est que ça me donne pas à bouffer ! :))
RépondreSupprimercomme le lait? ;-)
RépondreSupprimerje comprends!
"respect
solidarité
complicité"
trois mamelles pour ne pas tourner chêvre! (encore que dans une autre vie?)
bon courage
J.J.
On annonce les crues du Cher ! je suis sur le pied de guerre, car aux premières loges !
RépondreSupprimersympa ce post ! Que nos vies sont différentes... ici en region parisienne on ne croise pas ces bêtes sauvages...seulement parfois des cochons... :D
RépondreSupprimer....et ils sont bien moins civilisés que mes ptits gorets berrichons ! :)
RépondreSupprimerUn seul remède : une bonne claque ! ou à défaut, un bon coup de latte bien logé....:)
Oui, elles sont bien différentes, nos vies...bises Rénica !
débordée
RépondreSupprimerles crues du Cher
trop fort....
Comment ça plus rien depuis 16 jours?...pas même un petit museau à se mettre sous la dent? Ben à KOIKISERT c't APN,heiiiinnnn?
RépondreSupprimerBizzz
J.J. : hihi, j'y arrive bien, des fois.....!
RépondreSupprimerDom : bizzz ! ça vient ça vient, j'ai juste pas le temps là on annonce les crues !
JP: pas mal....
OMmmmmerde!
RépondreSupprimerj'espère qu'elle ne vous toucheront pas comme dans le Var, Bigre!
je vous moult bise, croise les doigts et vous envoie un cargo de parapluies (et non de pépins!)
;-))
Comment se comporte le Cher
RépondreSupprimer(et tendre,j'espère)...
Pas trop les pieds dans l'eau ?
On croise les doigts pour que ça n'arrive pas !
Dom & Solveig : Merci, les filles, on scrute mais y a encore de la marge, je crois qu'on va passer à côté, depuis le Var justement au moindre orage ils crient au loup, pour qu'au moins les gens se préparent et que eux soient "couverts" et pas accusée d'imprévoyance......
RépondreSupprimerPour l'instant le Cher est seulement très haut, pas encore inquiétant ; on reste prudents....
Ouf!
RépondreSupprimerje croise les bras (c'est + efficace que les doigts y paraît...)
et dis donc, le goret est un sujet vachement porteur, si ça continue tu vas atteindre le niveau des 100 com!
Score à battre, Bravo, anne!
Merci ! Que veux-tu ma Dominouchette, dans l'cochon tout est bon....:))
RépondreSupprimerSuperbe cette aventure !
RépondreSupprimerDis-moi est-ce que tu avais peur des sangliers ? est-ce dangereux ? agressif ? ici au Québec il n'y a pas de sangliers ou autres cochons sauvages :(
en passant, y a t-il un émail ou on peut te rejoindre ?
Sans avoir vraiment peur Eléonore, j'étais sur mes gardes, car ces animaux sont très versatiles et difficilement interprétables ; adultes ils sont lourds et gros, leur charge, à 50 km/h, est très impressionnante et peut causer de sérieux dégâts. Mais la plupart du temps ils évitent et fuient. Mais, blessés, ils font face et deviennent très dangereux ; les mères suitées de petits sont aussi à se méfier. Mais ce n'est pas un animal si agressif qu'on le dit, et il a une très bonne mémoire visuelle. Il se souviendra très longtemps d'une personne, sa silhouette et son odeur, sa voix.Le bon truc, c'est de céder le passage quand on en croise, dégager doucement sur le côté, assez loin pour qu'il passe sans se sentir "coincé".
RépondreSupprimerPour l'e-mail, renvoie un com AVEC LE TIEN ! je ne le publierai pas, mais ainsi je te rentre dans mes contacts et t'envoie le mien !
merci pour l'explication :) tu sais la photographe en moi voudrais bien en voir un jour (après tout j'ai grandit avec obélix moi ), je voudrais même voir un ours, mais là je crains comme me prenne pour une folle lolol parce que franchement les ours c'est dangereux en titi
RépondreSupprimerEléonore, je comprends tout à fait cette envie, mais est-ce bien raisonnable ? :)))
RépondreSupprimerCeci dit, il y a peut être des points d'observation aménagés dans un parc naturel ou un autre, pour pouvoir les observer sans risques ? Tu devrais te renseigner ????