mercredi 10 juin 2009

Qui se souvient de Jonathan ?




Souvenez vous.... Richard Bach avait dédié cette histoire "à ce Jonathan Livingstone le Goéland qui sommeille en chacun de nous".

Souvenez vous... il voulait tout savoir et tout comprendre, et dépasser ses limites : il disait : " Qui donc est plus responsable que le goéland qui découvre un sens plus noble à la vie et qui poursuit un plus haut dessein que ceux qui l'ont précédé ?"

Il disait : "le paradis, c'est simplement d'être soi-même parfait", et aussi : "Il faut t'efforcer de voir le Goéland véritable - celui qui est bon - en chacun de tes semblables et l'aider à le découvrir en lui-même. C'est cela que j'entend par amour."

Ce Jonathan m'a fait rêver pendant toute mon adolescence ; il était mon guide et mon espoir.

Hélas.... J'avais les ailes trop courtes, et j'ai perdu mes plumes. Je n'ai pas su voler.

De toute façon, j'ai le vertige.

Aujourd'hui, je suis loin d'être devenue le goéland dont je rêvais. Je ne suis plus assez pure, et trop désabusée. La vie est passée, j'ai laissé mes rêves en chemin. De toute façon, ils étaient trop flous. Je taille ma route dans les épines, au ras de la fange. Sans boussole.

Jonathan et les siens volent seuls dans ma mémoire......

8 commentaires:

  1. Il faudra un jour que je vous raconte "Nuage d'Avril" ou que je retrouve le texte de Gougaud...
    PP

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  2. Oui, je me souviens très bien de Johnatan Livingston. Mais regardes bien au fond de toi-même, tu y trouveras l'enfant que tu étais et le goéland s'y trouve aussi, crois moi. Il suffit de le vouloir.

    L'oiseau

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  3. l'enfant, d'accord ; le goéland encore, tu crois ?

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  4. Oui Anne, Thierry a raison, enfin je pense, le goëland je l'ai vu dans tes mots, tu l'as en toi, j'en suis certaine et sûre (plutôt deux fois qu'une).

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  5. Je me souviens de la musique, un coucher de soleil aux odeurs de calamar dans une île grecque... Années 80?... Je ne connais ni le film ni l'histoire mais j'ai dans l'oreille cette musique qui entrait dans la mer et me caressait les pieds. De petites vagues qui déclinaient doucement avec le jour.

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  6. kat : merci beaucoup ; pour lors,je le sens drôlement mazouté - mais s'il est là, alors rien n'est tout à fait mort.
    Hermes : bonsoir, bienvenue ; pas vu "ce" film ? pas lu "ce" livre ?! Lacunes à combler ; pour le film, grand écran de rigueur, si possible...

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  7. Nous faut il prendre de la hauteur, pour goéler (go héler) tout à notre aise et voir la beauté en chacun de nous
    (ou la bonté, pour moi c’est pareil) même si parfois elle s’est dissoute en route, encrassée par le mazout de l’existence, obscurcie par les méandres de l’âme qui vous râpe au lieu de vous caresser la moëlle,

    Avoir le vertige, c’est se souvenir de la douceur du plancher des vaches, de son accueillante assise en cas de chute,

    Naviguer sans boussole, c’est pouvoir perdre le nord pour trouver le sud,

    De la fange les plus belles roses ne jaillissent-elles pas ?

    Vole, mon bel oiseau, vol au dessus de la toile de nos cœurs…et récupère tous tes rêves épars, car la vie ne vaut d’être vécue que pour aimer et rêver…

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  8. Merci, Dom, et avec chacune de vos plumes je vais reprendre essor.....!

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allez, dites-moi tout !