Petite virée dans le passé
Comme vous le savez, Monsieur l'Homme et moi-même vivons sur une ferme, depuis le début de ce beau millénaire à peine écorné.
Remontons un peu le temps, et rendons nous de concert en Septembre 2007 ; il se trouve que notre ménagerie comporte plusieurs félins domestiques femelles (dont une prénommée Bérénice) qui ronronnent éventuellement, et qui chassent, comme il se doit. Elles chassent les micro mammifères, à savoir divers types de rongeurs tous plus poilus les uns que les autres, de formats divers, qu’elles viennent en général croquer sur le carrelage de la cuisine, ce qui fait toujours plaisir lorsque nous sommes à table - je vous laisse imaginer le bruit délicat des os broyés, et la vue appétissante d’un cadavre de rongeur mâchouillé joyeusement avec la peau, en commençant par la tête, et parfois régurgité (avec bruitages diversifiés) dans les minutes qui suivent, sur les différents points de siestes postprandiales gagnés par nos jolies pétasses. Nous adorons.
Les félins ont une vie sociale diplomatique assez développée dans leurs relations avec les primates supérieurs, c’est à dire nous : ils offrent parfois des cadeaux. Or, pour un chat, il n’existe pas de plus beau cadeau qu’une proie vivante : il offre à celui qu’il veut honorer non pas une offrande, non pas de la nourriture, mais LE PLAISIR DE TUER. En règle général, à sa complète consternation & sa parfaite incompréhension, le primate supérieur manifeste à la réception dudit cadeau un comportement d’une grossièreté totale : il couine dans les aigus (surtout les femelles), avec une mimique de dégoût qui n’excite que le mépris du donataire, puisque 1) la bêbête est inoffensive, 2) ça prend vraiment du temps de chasser et de capturer une proie, et c’est mortifiant de voir l’accueil reçu après tant d’efforts déployés. Le petit félin trouve en général que l’humain est vraiment indécrottable, ne comprend vraiment rien, et qu’il y a encore énormément de travail pour le civiliser. Sur quoi il se retire dans l’Olympe avec dédain, laissant donc ledit primate, soudain moins supérieur, se débrouiller avec un rongeur vivant d’espèce indéterminée peureusement réfugié dans les endroits évidemment les plus improbables, et pratiquement impossible à débusquer, misère !
C’est ce qui nous arriva en ce beau mois de Septembre 2007, Bérénice ayant décidé de nous honorer du produit de ses chasses.
Ce soir là, elle entra en miaulant la gueule pleine, tenant entre ses crocs une bestiole grisâtre et gigotante qu'elle vint, énamourée, déposer à nos pieds tout en la maintenant d’une griffe, posant sur nous un long regard d'adoration en ronronnant à grande vitesse.
Comme nous sommes rompus aux mœurs félines, nous nous extasions (quels faux-culs !), et tentons d’intercepter ladite bestiole avant qu’elle ne la lâche, afin d’identifier la créature et, si possible, de la refouler en zone extérieure. Las ! Nous ne sommes point assez rapides ; un éclair gris me glisse entre les mains ; je n’ai que le temps d’apercevoir une longue queue précédée d’un rongeur disparaître sous la cuisinière, merde ! Et commence alors ce questionnement essentiel : de QUOI s’agit-il ? Le rat des moissons est une bestiole minimaliste, roussâtre, d’environ 5 cm + la queue ; la chose est grisâtre et plus grosse, on élimine. Le campagnol a une queue courte recouverte de fourrure, la bêbête en a une longue, nue et un peu poilue : on élimine. Ecartons aussi la musaraigne, ne reste que trois possibilités: souris obèse, mulot adulte ou bébé rat.
Gasp.
Et nous voici à croupetons, derrière en l’air et truffe au sol, tentant désespérément de débusquer la saloperie poilue. Qui nous échappe, comme il se doit, passant d’un meuble à l’autre. Assez déconfits, nous finissons par jeter l’éponge, espérant que l’une ou l’autre de nos chasseresses finirait par l’avoir, ou que la bestiole s’enfuirait dans un moment de calme par la porte que je pris la décision de laisser ouverte le plus souvent possible. Puis les jours passèrent. Notre recrue indésirable ne s’enfuyait pas. Parfois, lorsque le calme régnait dans la cuisine, un éclair fusait d’un meuble à l’autre en longeant les murs, trop rapide pour deux primates lourdauds ; un bruit nous devint vite familier : ça rongeait ici où là, mais le temps de se précipiter vers le lieu où nous pensions le trouver, il avait déjà pris la fuite. Les fruits rongés dans le compotier sur la vieille maie nous rassuraient au moins sur son état de santé : il ne manquait pas de vitamines. Le niveau baissait dans les corbeilles de noix et de noisettes, et une fine sciure attestait de sa visite au pain sec réservé aux poules.
J’enrageais - notons que je fulmine avec constance & facilité - mais ça ne résolvait pas le problème. L'occupant ne cédait pas le terrain, malgré la mise en place d’une résistance farouche ; les tapettes ? Il les ignorait, de même que les appâts empoisonnés. Les semaines passèrent, puis les mois. Ça rongeait toujours derrière l’un ou l’autre meuble, et résignés nous finîmes par nous y faire. Ce qu’on ne peut changer, il faut hélas parfois l’admettre - je ne dis pas qu’on le fait de bon cœur. Notre chance était tout de même qu’un rongeur ne vit pas vieux, et qu’au mieux en 18 mois (souris) ou 3 ans (rat), nous serions débarrassés.....
Un soir, enhardie par le silence où nous nous tenions, la bestiole se risqua à découvert, et nous découvrîmes avec consternation que nous hébergions hélas un RAT de quelques mois, en parfait état de marche, et qu’en effet Bérénice avait bien vu : ce serait avec un plaisir non dissimulé qu’on occirait ce parasite.
J’avais, depuis quelques mois, relancé ma couveuse, afin de rénover notre cheptel avicole qui prenait de l’âge. Donc, tous les 21 jours, une couvée de poussins se succédait dans ma cuisine (car en plein cœur de l’hiver il est assez ardu d’élever des poussins dans une grange non chauffée, au moins tant que leurs plumes ne sont pas sorties) ; je gardais donc mes petits piou-pious dans une cage, sous une lampe chauffante à lumière jaune allumée en permanence. L’ampoule un jour grilla. Nous la remplaçâmes par une ampoule infrarouge. C’était fin mai. Est-ce le changement de spectre lumineux ? Le lendemain même j’eus un réveil de choc : de 7 poussins il n’en restait plus qu’un !
Manifestement, lassé des fruits secs & du pain rassis, notre parasite avait décidé de varier son régime. Il signa là son arrêt de mort.
Entre deux orages (virulents cette année là) , nous avons vidé la cuisine, débusqué l’Immonde Rongeur : derrière chaque meuble il y avait une cache, une réserve de nourriture, et nous découvrîmes mes 6 poussins, (un peu aplatis d’avoir dû passer de force entre les barreaux de la cage), bien rangés sous la maie, attendant le petit creux du salopard que nous coincâmes, comme à son arrivée, dans la double paroi de la cuisinière où il avait passé l’hiver au chaud, le bougre !
En deux coup de cuillère à pot, nous portons l’engin à l’extérieur, et je l’ai sorti....à la brochette. On a les armes qu’on peut.
J’ai sorti la Javel et l’huile de coude pour effacer toute trace de son hivernage en notre compagnie, et pris la décision de vexer Bérénice de manière non diplomatique à son prochain cadeau, en lui fermant tout bonnement la porte au nez la prochaine fois qu’elle nous rapportera quoi que ce soit qui ne soit pas tué au préalable !
Nous avons passé 8 mois en compagnie du cadeau de la demoiselle. Comme c’est plus qu’il ne lui en faut pour venir à bout d’une proie, elle nous snobe désormais d’une manière extrêmement mortifiante.
La garce.
Remontons un peu le temps, et rendons nous de concert en Septembre 2007 ; il se trouve que notre ménagerie comporte plusieurs félins domestiques femelles (dont une prénommée Bérénice) qui ronronnent éventuellement, et qui chassent, comme il se doit. Elles chassent les micro mammifères, à savoir divers types de rongeurs tous plus poilus les uns que les autres, de formats divers, qu’elles viennent en général croquer sur le carrelage de la cuisine, ce qui fait toujours plaisir lorsque nous sommes à table - je vous laisse imaginer le bruit délicat des os broyés, et la vue appétissante d’un cadavre de rongeur mâchouillé joyeusement avec la peau, en commençant par la tête, et parfois régurgité (avec bruitages diversifiés) dans les minutes qui suivent, sur les différents points de siestes postprandiales gagnés par nos jolies pétasses. Nous adorons.
Les félins ont une vie sociale diplomatique assez développée dans leurs relations avec les primates supérieurs, c’est à dire nous : ils offrent parfois des cadeaux. Or, pour un chat, il n’existe pas de plus beau cadeau qu’une proie vivante : il offre à celui qu’il veut honorer non pas une offrande, non pas de la nourriture, mais LE PLAISIR DE TUER. En règle général, à sa complète consternation & sa parfaite incompréhension, le primate supérieur manifeste à la réception dudit cadeau un comportement d’une grossièreté totale : il couine dans les aigus (surtout les femelles), avec une mimique de dégoût qui n’excite que le mépris du donataire, puisque 1) la bêbête est inoffensive, 2) ça prend vraiment du temps de chasser et de capturer une proie, et c’est mortifiant de voir l’accueil reçu après tant d’efforts déployés. Le petit félin trouve en général que l’humain est vraiment indécrottable, ne comprend vraiment rien, et qu’il y a encore énormément de travail pour le civiliser. Sur quoi il se retire dans l’Olympe avec dédain, laissant donc ledit primate, soudain moins supérieur, se débrouiller avec un rongeur vivant d’espèce indéterminée peureusement réfugié dans les endroits évidemment les plus improbables, et pratiquement impossible à débusquer, misère !
C’est ce qui nous arriva en ce beau mois de Septembre 2007, Bérénice ayant décidé de nous honorer du produit de ses chasses.
Ce soir là, elle entra en miaulant la gueule pleine, tenant entre ses crocs une bestiole grisâtre et gigotante qu'elle vint, énamourée, déposer à nos pieds tout en la maintenant d’une griffe, posant sur nous un long regard d'adoration en ronronnant à grande vitesse.
Comme nous sommes rompus aux mœurs félines, nous nous extasions (quels faux-culs !), et tentons d’intercepter ladite bestiole avant qu’elle ne la lâche, afin d’identifier la créature et, si possible, de la refouler en zone extérieure. Las ! Nous ne sommes point assez rapides ; un éclair gris me glisse entre les mains ; je n’ai que le temps d’apercevoir une longue queue précédée d’un rongeur disparaître sous la cuisinière, merde ! Et commence alors ce questionnement essentiel : de QUOI s’agit-il ? Le rat des moissons est une bestiole minimaliste, roussâtre, d’environ 5 cm + la queue ; la chose est grisâtre et plus grosse, on élimine. Le campagnol a une queue courte recouverte de fourrure, la bêbête en a une longue, nue et un peu poilue : on élimine. Ecartons aussi la musaraigne, ne reste que trois possibilités: souris obèse, mulot adulte ou bébé rat.
Gasp.
Et nous voici à croupetons, derrière en l’air et truffe au sol, tentant désespérément de débusquer la saloperie poilue. Qui nous échappe, comme il se doit, passant d’un meuble à l’autre. Assez déconfits, nous finissons par jeter l’éponge, espérant que l’une ou l’autre de nos chasseresses finirait par l’avoir, ou que la bestiole s’enfuirait dans un moment de calme par la porte que je pris la décision de laisser ouverte le plus souvent possible. Puis les jours passèrent. Notre recrue indésirable ne s’enfuyait pas. Parfois, lorsque le calme régnait dans la cuisine, un éclair fusait d’un meuble à l’autre en longeant les murs, trop rapide pour deux primates lourdauds ; un bruit nous devint vite familier : ça rongeait ici où là, mais le temps de se précipiter vers le lieu où nous pensions le trouver, il avait déjà pris la fuite. Les fruits rongés dans le compotier sur la vieille maie nous rassuraient au moins sur son état de santé : il ne manquait pas de vitamines. Le niveau baissait dans les corbeilles de noix et de noisettes, et une fine sciure attestait de sa visite au pain sec réservé aux poules.
J’enrageais - notons que je fulmine avec constance & facilité - mais ça ne résolvait pas le problème. L'occupant ne cédait pas le terrain, malgré la mise en place d’une résistance farouche ; les tapettes ? Il les ignorait, de même que les appâts empoisonnés. Les semaines passèrent, puis les mois. Ça rongeait toujours derrière l’un ou l’autre meuble, et résignés nous finîmes par nous y faire. Ce qu’on ne peut changer, il faut hélas parfois l’admettre - je ne dis pas qu’on le fait de bon cœur. Notre chance était tout de même qu’un rongeur ne vit pas vieux, et qu’au mieux en 18 mois (souris) ou 3 ans (rat), nous serions débarrassés.....
Un soir, enhardie par le silence où nous nous tenions, la bestiole se risqua à découvert, et nous découvrîmes avec consternation que nous hébergions hélas un RAT de quelques mois, en parfait état de marche, et qu’en effet Bérénice avait bien vu : ce serait avec un plaisir non dissimulé qu’on occirait ce parasite.
J’avais, depuis quelques mois, relancé ma couveuse, afin de rénover notre cheptel avicole qui prenait de l’âge. Donc, tous les 21 jours, une couvée de poussins se succédait dans ma cuisine (car en plein cœur de l’hiver il est assez ardu d’élever des poussins dans une grange non chauffée, au moins tant que leurs plumes ne sont pas sorties) ; je gardais donc mes petits piou-pious dans une cage, sous une lampe chauffante à lumière jaune allumée en permanence. L’ampoule un jour grilla. Nous la remplaçâmes par une ampoule infrarouge. C’était fin mai. Est-ce le changement de spectre lumineux ? Le lendemain même j’eus un réveil de choc : de 7 poussins il n’en restait plus qu’un !
Manifestement, lassé des fruits secs & du pain rassis, notre parasite avait décidé de varier son régime. Il signa là son arrêt de mort.
Entre deux orages (virulents cette année là) , nous avons vidé la cuisine, débusqué l’Immonde Rongeur : derrière chaque meuble il y avait une cache, une réserve de nourriture, et nous découvrîmes mes 6 poussins, (un peu aplatis d’avoir dû passer de force entre les barreaux de la cage), bien rangés sous la maie, attendant le petit creux du salopard que nous coincâmes, comme à son arrivée, dans la double paroi de la cuisinière où il avait passé l’hiver au chaud, le bougre !
En deux coup de cuillère à pot, nous portons l’engin à l’extérieur, et je l’ai sorti....à la brochette. On a les armes qu’on peut.
J’ai sorti la Javel et l’huile de coude pour effacer toute trace de son hivernage en notre compagnie, et pris la décision de vexer Bérénice de manière non diplomatique à son prochain cadeau, en lui fermant tout bonnement la porte au nez la prochaine fois qu’elle nous rapportera quoi que ce soit qui ne soit pas tué au préalable !
Nous avons passé 8 mois en compagnie du cadeau de la demoiselle. Comme c’est plus qu’il ne lui en faut pour venir à bout d’une proie, elle nous snobe désormais d’une manière extrêmement mortifiante.
La garce.
Anne des Ocreries
ah la garce.... dit-elle avec un ton d'amour inconditionnel dans la voix hihi!!
RépondreSupprimerQuelle histoire savoureuse ! Et les poussins ils étaient morts (juste pour être certaine).
Il devait être grassouillet à son décès le vilain....
(la photo du chat, je croyais que c'était un renard ou un grand félin, quelle chasseresse elle fait la grosse hihi)
Oh, Anne, du vécu!
RépondreSupprimerLes rats, ils me l'ont pas fait, mais des lapins, couinant en pleine nuit, coincés derrière le lave-linge, des cadavres sans tête sur mon oreilles, ou pire sous les draps...
Et des réfugiés, coincés dans des endroits improbables et que seule l'odeur nous fait découvrir...
Ceci étant, il est arrivé que des bipèdes m'assènent des cadeaux tout aussi incommodes et parfois curieusement odorants et eux aussi, il faut les remercier...
Bises
PP
MERCI,
RépondreSupprimerPour cette jolie histoire ......CLAIRE
Quel suspense ! merci Anne pour ce récit truculent. Eh oui, les p'tits poussins, s'ils étaient bien rangés, c'est qu'ils étaient... occis ?
RépondreSupprimerNotre premier chat, Quinou, un siamois "ancienne manière" c'est à dire très rond, nous faisait le même genre de cadeau. Je me souviens d'une nuit où j'ai senti, remontant le long de mon dos nu, le contact d'une fourrure toute douce... Pas désagréable ma foi :-) Nous avons quand même récupéré le cadeau (un mulot peut-être, je m'y connais moins que toi)et l'avons rendu à la vie sauvage !
MDR ! !
RépondreSupprimerEt c'est vrai !
Bonne journée.
Amitiés.
:-)
RépondreSupprimerAU POIL, ton histoire, anne!
RépondreSupprimerje commençais à languir sans ta verve enlevée, tes expressions locales et mésaventures loquaces, et ton "malheur " devenu récit fasant la délectation de tes lecteurs!
MERCI et beau dimanche à vous
Vous avez du sacrément la vexer ta Bérénice pour qu'elle ne tente pas de récupérer sa proie !!! Un peu garce en effet ;-)
RépondreSupprimerNous avons eu maille à partir avec une ou deux souris, je me souviens de la patience infinie des chats à attendre devant le lave-vaisselle pour gagner leur festin !
Mon chien précédent était chasseur de taupes et me les ramenaient sur le paillasson, il était tu penses bien félicité à hauteur de l'exploit ! Mon Ours en la matière étant bien moins efficace !
Bises Anne !
tu as trouvé un peu de temps : c'est bien !!! on imagine bien la scène : et j'entends d'ici tes éclats de voix ! :-)) c'est drôle après coup, pour tes lecteurs mais dans la vraie vie, j'aimerais pas trop ! (vive la vie en ville !)
RépondreSupprimer@ Rainette : c'est une diablesse la Bérénice ! La plus lourde de toutes, mais super-efficace ! Je te rassure, les poussins étaient bien morts, et cette saleté de rat a dû y passer la nuit, à venir les tuer, les sortir de la cage et les traîner sous le meuble ! Mais le plus drôle, c'et qu'il les avait ALIGNES bien droits, côte-à-côte, au garde-à-vous, je te dis pas le choc quand je les ai trouvés !
RépondreSupprimerTu as raison, ma sale bestiole de minette, je l'aime.....
@ Pomme : J'en étais sûre que tu avais eu ton lot de "cadeaux" aussi, hahahaha ! Je suis d'accord, certains cadeaux de bipèdes ne sont guère inspirés non plus.....
RépondreSupprimer@ Au fil de la vie : merci à toi d'être passée !
@ Odile : J'adore les siamois ! ce sont des êtres pleins de personnalité, mais trop exclusifs pour être "partageux", c'est pourquoi ce sera..."le prochain" (et dernier ?), dans quinze ou seize ans....c'est doux, une fourrure de rongeur, et j'adore leurs petities pattes froides, mais des bêtes malprpres ramassées on ne sais où...brrr quand même ! :))
RépondreSupprimerJCBiker : :))) LOL ! meilleurs voeux JC, merci de ton petit mot !
@ Blue : tu m'étonnes ! :)) !!
RépondreSupprimer@ Dom : t'inquiètes, je suis jamais bien loin....bon dimanche à toi aussi !
@ Lulu : tu sais, les Ursidés sont une variété spécifique du genre humain...pas de grands causeux en général ! Bérénice, quand elle a ramené une proie, considère qu'elle a fait son devoir, et passe à autre chose ; et débrouille toi avec..:)) !! sinon, elle est sympa comme nana....
RépondreSupprimer@ Baladine : Sans vouloir t'inquiéter...y a plus de rats en ville que dans ma campagne ! et ils doivent pas être maigres, en plus...par contre, c'est vrai que tu dois les croiser moins souvent. Bah, on s'y fait...8 mois pour s'en débarrasser ! on est en-dessous de tout ! :))
Lorsque j'étais plus jeune, nous avons longtemps eu à la maison Valentine, petit rongeur de type indéterminé qui lorsque nous grignotions devant la télé, s'en venait ramasser les miettes de chocolat ou les épluchures de mandarine que nous lui laissions. Et elle le faisait effrontément, jusqu'entre nos pieds. Un jour, notre chat, responsable de sa présence parmis nous, a fini par mettre un terme à ses agissements. Dommage, elle était mignonne, Valentine.
RépondreSupprimerBises, Anne.
L'oiseau
Pauvre Valentine....c'est hélas leur sort le plus fréquent...:))
RépondreSupprimerbises, l'Oiseau !
Ben dis donc quelle patience, je n'aurai pas attendu si longtemps pour lessiver cet indésirable à la bombe atomique...ben quoi ? les grands moyens ou pas, merde alors ! t'es chez toi quand meme ! cela pour dire que j'ai adoré la narration de cet épisode dans cette ferme qui héberge sans le vouloir tout ce qui grignote, se cache, et fait des crottes...Anne, ch't'adore...bisous tout plein, bonne soirée...
RépondreSupprimerMerci Pierrot, bonne soirée aussi, ça a été un moment de vie que de partager le même toit qu'un p'tit rongeur pendant 8 mois ! même si j'ai bien aimé le voir partir...
RépondreSupprimerSuper récit, Anne, je me suis régalée! Cela m'a aussi rappelé les 18 souris (oui, oui, je les comptais!) que nous avons tuées, les unes après les autres, pendant plus d'un an. Pourquoi un tel châtiment pour des bestioles inoffensives? Les garces (oui, elles aussi) s'étaient amusées à grignoter tous mes moules en silicone où des résidus sucrés les avaient visiblement attirées (nous avions un poulailler dans le jardin, forcément). Et je me dis que tu as quand même été sacrément patiente!
RépondreSupprimerHihihi ! Bin la Mouette, fallait LAVER tes moules en silicone ! LOL ! (humour, hein) - oui, j'ai été patiente, parce que je voulais identifier la saloperie avant de prendre des moyens...définitifs. Et puis, je m'étais piquée au jeu ! hahaha ! et puis...boaf...jamais eu peur des rongeur, non plus...amené bébé chez moi, je me disais qu'il était pas sale, celui-là...:)
RépondreSupprimerEh dis donc, tu racontes super bien ! tu devrais écrire...
RépondreSupprimerje connais bien ces histoires de cadeaux empoisonnés dont ils croient nous honorer : les tourterelles dépiautées à la cave, les martinets vivants aux reins broyés dont il s'amuse des heures entières, le mulot qui pourrit sous le confiturier et dont seule l'odeur nous oblige à chercher.
mais le rat, franchement, n'est pas mo copain.
En tout cas bravo pour la narration.
Jorge
Merci Jorge, je me doutais que tu te divertirais de ce texte...et qu'entre félinophiles nous avons tous les deux de quoi nous faire des cheveux...:) !
RépondreSupprimerJe suis d'accord, mais quand meme, il a bouffé les poussins ce goinfre ! bise ma Anne, bonne journée...
RépondreSupprimerune fois, me suis branlé sur des photos de béatrice schonberg en maillot de bain.
RépondreSupprimerma mère était au boulot, et la nana qui vivait avec moi était amoureuse d'un autre mec débile.
un fois je lui avais dit : "allé, faisons le comme avant, comme quand on s'aimait, essayons au moins, merde!", mais elle regardait le plafond pendant que je lui fourrai ma saucisse, sur quoi je m'étais énervé et était allé voir dans le frigo s'il ne restait pas de quoi de mettre la gueule.
après, elle me traitait d'alcoolique en cachette à sa psy qui la prenait en pitié. j'étais dans la salle d'attente, avec du fric, j'avais dit : "je reviens!!"
sur quoi j'étais aller m'allumer en ville.
trois jours après, je la retrouvais chez moi en train de brailler : "mais on savait pas ou t'étais, bougre de con, on s'est inquiétés!!! t'es vraiment qu'un égoïste et tu penses vraiment qu'à toi."
elle me semblait complètement paumée.
@ Pierrot : oué, il a bouffé les poussins....il aurait pu se la jouer peinard, tant pis, il a pas su....
RépondreSupprimer@ * : j'crois pas qu'elle était paumée, ni toi égoïste - mais plutôt tous les deux incompatibles....en tout cas si elle chialait d'inquiétude, c'est au moins que tu ne représentais pas rien à ses yeux, déjà....
RépondreSupprimerBéatrice Schönberg en maillot de bain ? impressionnant....
Bisou la sauvage, ça doit commencer à fondre par chez toi, non ? y a plus rien chez moi, c'est un temps à foutre les rats dehors, chouette alors...plein de bise, bonne journée...
RépondreSupprimerje t'ai reconnue, macha béranger!
RépondreSupprimer@ Pierrot : il reneige et ça gèle ! bonne soirée....
RépondreSupprimer@ * : Nan, sans rire, chuis plusse mieux ! :)
Trop drôle ton histoire, Anne. J'adore !
RépondreSupprimerIl nous est arrivé à peu près la même, il y a déjà quelques années. Minette avait lâché par mégarde une souris grise dans la maison, et celle-ci est restée plusieurs semaines bien au chaud, jusqu'à ce que mon mari en ait marre et mette une tapette munie d'un joli morceau de gruyère. La belle était trop gourmande, et elle y a laissé la vie.
Belle soirée à toi, Anne, et douce nuit.
Gros bisous.
Merci Françoise, eh, elle est sympa Minette, elle vous honore ! Elle doit trouver que les humains ont de drôles de méthodes de chasse....bonne soirée à toi, bisou !
RépondreSupprimerReste bien au chaud ma belle, plus de neige chez moi, et tant mieux...bisou bisou...
RépondreSupprimerJe revêts la peau d'un retraité pour quelques instants, laissant la fonction mercantile de mon ordi pour prendre celle de "déguste les petites histoires de campagne".
RépondreSupprimerJe ne veux pas lire trop vite tes espiègleries Anne, cela fait partie de ton caractère. Mais j'ai savouré Le visiteur avec toutes ses péripéties dans un bocal, ou presque. Tu nous dessines une bande dessinée, avec des petits animaux et leurs cachettes. 8 mois : quelle patience! J'aurais enfumé la cabane avec parfum de rat occis, la bestiole serait aller dormir dehors. Enfin bref, chacun son endurance.
Merci Karl, ravie de t'avoir distrait quelques instants ! Oui, je suis assez patiente avec les bêtes, et je ne donne pas volontiers la mort - surtout quand je peux éviter. Note qu'au bout du compte, la bestiole est bien ressortie ! c'est l'essentiel....:)
RépondreSupprimerMerde alors ! Quelle fin ! embrochée la pôvre bête...Je suis incapable de faire ça, je crois que ce rat aurait passé le restant de ses jours derrière mes meubles si il était rentré chez moi...et nous aurions du cohabiter ;)
RépondreSupprimerRénica, je l'ai sorti à la brochette, mais en lui piquant le Q pour qu'y décale, je ne l'ai pas embroché ! par contre il a décarré super vite, mais pas assez vite...y avait le chien.....je ne sais pas tuer, moi, Rénica, et c'était assez dur de faire tuer, alors faire ça moi-même !.......glp ! :)))
RépondreSupprimerc'est le paroxysme du paradoxal
RépondreSupprimerJ'aime bien, pas toi ?
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=flJLqRzZneE
RépondreSupprimercomme dirait bouchard...
"ben chépas."
Ah, moi non plus chépas.......
RépondreSupprimerveux pas rattraper ma gueule
RépondreSupprimerelle vaut ce qu'elle vaut
je vois ce qui cloche
même l'irrémédiable
(blabla, humeur)
dans les yeux d'une femme
le reflet
l'amour à donner
la main tendue vers cet abstrait
ce rêve
ce charme
cette boucherie
la mort présente en chaque fibre
le fluide vivant en peine perdue
extérieur
je ne suis plus
et il n'y a pas plus d'issue
en dedans
maman
vais me laver les dents
et recloper par-dessus
me faudrait un déclic
ou que la mort me prenne
mais ça serait sans...
avoir réalisée
une vie
j'aime encore
vais me cacher
viens me chercher
vas t'en
reviens
me laisse pas
http://www.dailymotion.com/video/x5rze3_philippe-leotard-le-cimetiere-des-e_music
bise, héhé!
j'ai un couteau dans ma braguette
RépondreSupprimeril est nul
présent
peureu
je penche ma tête sur le coussin
je ne comprends rien
l'isolement
la fuite
voir
"je vois bien tout ça, branleur!"
je me dis.
je n'attends pas la mort
mais je ne sais plus chercher
c'est comme si plus rien n'existait
me faudrait du cyanure dans une dent en toc
dans la bouche
histoire de la croquer
pendant que dans la pièce à côté
ils feraient chauffer les fouets
en buvant de la gnôle
et du sang
oué, t'écris bien j'confirme. Mais j'dirais aussi que certains soirs ça va pas fort, hé ? bon, toi et moi on sait bien qui tu es, et là j'sais pas vraiment quoi dire....si, j't'aime mieux quand t'es toi même, ça me fait moins flipper...y a des états d'être qui ne font du bien ni à ceux qui les vivent, ni à ceux qui les subissent. Attendre que "ça" passe ?
RépondreSupprimerché pas ce que c'est "être", j'allais dire "c'est un fleuve immense", mébon... faudrait se faire des idées, politiques, sexuelles, rentrer dedans.. PTDR!!!
RépondreSupprimerque de la merde, j'te dis.
...
cogite pour loe clip à joindre...
héhé, ouais, un truc bien cool
http://www.youtube.com/watch?v=5yle1USyhCY
héhé!!!
dans le mille!
anne, tsé, si on s'était rencontrés avnt que tu rencontre ton ombrede la foi, hein ? ton abscence detoa maime dans laquelle tu t'excuse, sans vouloir t'accuser...
bref :
http://www.youtube.com/watch?v=E9A6pY8T8EI
bise
oups... j'étais passé pour souhaiter un bon vendredi, mais je repars sur la pointe des mains...
RépondreSupprimerdes doigts devrai-je dire...
smac...
;-D
Bon vendredi Doume, ta visite me fait plaisir ! Pourquoi repars-tu sur la pointe des doigts ? tu sais, on a parfois sur les blogs des visiteurs.....déconcertants, pour le moins. :)
RépondreSupprimerSeulement voilà : putain de petit nuage qui passe, encore...bise ma belle...
RépondreSupprimerURGENCE HAITI
RépondreSupprimer" Etc_caraibe compte parmi ses membres une douzaine d'auteurs haïtiens fortement touchés par la catastrophe qui s'est abattue sur eux, leur maison, leur pays, leur famille... Nous avons reçu des nouvelles de certains d'entre eux : Saint Just Louvenson va bien mais il n'a aucune nouvelle de sa famille qui vit sur Port-au-Prince, il ne parvient pas à rejoindre la capitale, les rues sont bloquées ; la famille de Guy Régis est sauve, celui-ci cherche à les rejoindre pour leur porter secours et assistance. Jean Durosier Desrivière venait de nous annoncer qu'il avait trouvé un poste au ministère de la culture auprès de Magalie Comeau Denis ; une heure plus tard, il n'y avait plus de ministère et nous sommes sans nouvelle d'eux.
Nous n'avons pas non plus de nouvelles des autres: Evelyne Trouillot, Emanuel St Hilaire, Jean Marc Voltaire, Jean Joseph, Francketienne, Charitable Ducchens, Dovilars Anderson, Dominique Batraville...
Toute l'équipe d'Etc_caraibe tient à leur assurer son soutien. Voilà pourquoi le bureau a décidé d'organiser une collecte de soutien auprès des auteurs d'Etc pour aider leurs amis et compagnons d'écriture d'Haïti. Nous nous engageons à remettre et répartir équitablement entre tous nos auteurs qui, sur place, se battent et aident leur famille à survivre. Nos vous tiendrons régulièrement informés des dons perçus et de la répartition mise en place. C'est une goutte d'eau dans l'océan mais c'est aussi un engagement, une solidarité nécessaire, d'auteurs à auteurs.
Bien cordialement, Danielle VENDE directrice et Bernard Lagier Président "
vende.danielle@hotmail.com
Une lecture de textes d'écrivains haïtiens se prépare à Avignon, plus de détails dans quelques jours sur http://chauchecrit.blogspot.com
bien à vous
Philippe Chauché
Comme je vous comprends !
RépondreSupprimerEntre la maison de notre fils et la notre, nous partageons avec un âne , deux brebis , un porc asiatique , des poules , des oies ,des chats , un chien .
Quantités d'oiseaux viennent du matin au soir manger les graines différentes que nous plaçons réparties sur plusieurs fenêtres pour éviter les disputes .
Habiter au milieu des champs est un énorme privilège dont ne sont pas conscients ceux qui habitent en ville .
Cette histoire de cache cache avec un rat m'a tenu en haleine et hors du temps. Ceux de mon rejeton vivent dans le jardin où ils se portent bien merci, loin de mes meubles, de mes réserves et de mes pieds.
RépondreSupprimerPhilippe Chauché : merci de votre passage, le message est passé !
RépondreSupprimerJean : c'est si beau, ce miracle du vivant à tout instant sous nos yeux....
Myel : J'aime bien les rats, néanmoins, j'en ai élevé, mais pour des raisons d'hygiène manifestes je ne puis les laisser proliférer en toute impunité lorsqu'il ne s'agit pas de rats "domestiques".
Sans aucun rapport mais il me fallait le dire à propos de ça me triture alors j'en cause, je dirais "àa me tricause alors j'en... veux encore"... :-)
RépondreSupprimerCoucou toi, je t'ai pas oublié, tu sais, mais bien occupé en ce moment, pas le temps, pfff...je te bizouille sur les joues, passe une bonne soirée...
RépondreSupprimerUn petit passage par chez toi, Anne, pour te souhaiter un bon week-end, et te faire de grosses bises !
RépondreSupprimerBon dimanche Anne !
RépondreSupprimer;-d
amitiés...
ouf !!! sauvé :-)
RépondreSupprimerIl y eut les salons de lecture de la Comtesse. Voici la réouverture du salon du clone Carl du Toit.
RépondreSupprimerhttp://fleursdepeau.blogspot.com/
Il n'y a pas ici cohue, que des pas feutrés.
Très amusant, damoiselle Anne, et finement narré. Votre plume est alerte.
RépondreSupprimerChez nous, c'est chacun sa proie selon ses compétences : les souris pour les chats, les rats pour les chiens. Pour moi, il ne reste que les mouches. On fait ce qu'on peut avec ses moyens...
Amicalement
Je passe juste te souhaiter un très bon week-end, Anne, et te faire de gros bisous.
RépondreSupprimerheille, vais-je réussir à faire ton 60e, cette fois...
RépondreSupprimerMiss 60e .... :)
J : ça vient, ça vient !
RépondreSupprimerFrançoise : super de passer, bisous !
Doume : bon week-end à toi !
Carole : oué.....:)
A fleur de peau : chic, j'arrive !
Sophie : ah, mais aplatir les mouches, c'est tout un art !
Rainette : OUI ! BRAVO, miss 60ème ! TU AS GAGNE !!!!! :)))
tu as la flegme ou kwa :)
RépondreSupprimerJe continue ma visite... Ah non, il n'y a pas à dire, si en plus t'es drôle... Je vais devoir tomber amoureux! :-)
RépondreSupprimer@++
Sousou - Ame sans cible
Hahahaha ! te force pas Sousou, mais je pense alors que tu vas apprécier Evariste...plus loin, un peu plus loin en remontant....:))
RépondreSupprimerComment ça, âme sans cible ? toi, un bon père de famille ? :))
PTDR !!!!
RépondreSupprimerquelle histoire ... excellente à lire bien sûr mais pas si drôle à vivre !
hihihi
Oh, moi quand j'y repense, je suis pétée de rire !!!! hahahahaha !!!!
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